Acte de language
Autorité au travail
Des chercheurs américains ont abondamment étudié le commandement dans les entreprises et le rôle du leader ou dirigeant. L’expérience a abouti à une distinction entre plusieurs formes d’autorité en fonction de la personnalité du dirigeant et des représentations que le groupe projette sur lui : type directif et autoritaire, type coopératif ou démocratique, type manipulateur qui impose ses vues sans que le groupe en ait clairement conscience.
Dans tous les cas, le dirigeant qui dispose de la plus grande autorité est celui qui allie la compétence à la popularité et au prestige.
Pour Michel Crozier [3], l’autorité se confond avec le pouvoir légitimé par des règles organisationnelles.
Conclusion
On le voit, l’autorité ne peut plus être conçue uniquement comme une puissance qui s’impose par la contrainte ou par l’habilité et qui serait étrangère et extérieure à ceux qui lui obéissent. L’autorité qui agit n’est pas une abstraction. Elle est incarnée par une personne animée d’intentions et s’exerce sur un groupe qui l’a promue et se reconnaît en elle.
Si l’autorité encourage la soumission, le conformisme peut être surmonté lorsque les sujets s’interrogent sur la rationalité des décisions de leurs supérieurs et dénoncent selon Weber la « rationalité instrumentale » au nom d’une « rationalité des fins ».
Il existe différents types d'actes de langage, que l'on catégorise généralement selon leur but : citer, informer, conclure, donner un exemple, décréter, déplorer, objecter, réfuter, concéder, conseiller, distinguer, émouvoir, exagérer, ironiser, minimiser, railler, rassurer, rectifier…
La classification des actes illocutionnaires proposée par Austin (1962)
Austin en dénombre 5 :
- les "verdictifs" : prononcer un jugement (un verdict) : acquitter,