Acte 1 scene 2, moliere
Le valet est supérieur au maître :
- Jeu des pronoms : faux discourt détourné suivant trois points : alternance je / vous tentative de mise en scène avec l'utilisation du pronom « il » pour un personnage imaginaire
Reprise d'un discourt direct marquant une maladresse de Sganarelle et trahissant sa volonté de donner une leçon à Don Juan.
- Inversion des rôles : le valet donne une leçon à son maître. On peut observer une progression du discourt : interrogations - accusations - leçon. Cette transgression de Sganarelle finit par agacer Don Juan.
Le maître reprend le dessus
- la tirade de Sganarelle est encadrée de petite remarque de Don Juan
-L'argumentation de Sganarelle ne peut atteindre Don Juan
Prémisse de Figaro : la révolte des valets
II°/ Faiblesse du discourt de Sganarelle :
Sganarelle se laisse emporter par son indignation ; il ne se contrôle plus comme on peut le voir dans la maladresse du ton qui est moraliste alors due Dom Juan lui interdit les remontrances.
Faiblesse dans certaines argumentations : description de l'habit de libertin : voyant, clinquant et bien apprêté ; maladresse dans le stratagème
Parodie du discourt : cela sert au comique de l'extrait. Sganarelle apparaît comme burlesque ce qui devient un faire valoir pour Don Juan
III°/ Crédit apporté au discourt de Sganarelle :
- Peinture du comportement social et religieux d'un libertin comme on peut le voir en relevant ces deux champs lexicaux. C'est une question de l'époque.
- Poids de la sentence détournée qui menace le libertin s'adressant en fait directement à Don Juan.
Interprétation du mot « paix » exprimé par Don Juan.
- Impatience.
- Inquiétude sur l'interlocuteur réel de Sganarelle. Don Juan refuse les remontrances et se voit critiqué par cette tirade.
- Cela montre la supériorité du maître car Sganarelle cesse son discourt ; cependant, on peut également y relever une marque d'inquiétude de Don Juan.
La fin de la