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Au milieu du XIXe siècle l'enfant est perçu comme responsable de ses actes et le rapport entre éducation et répression penche fermement en faveur d'une politique punitive dénuée de pédagogie. Des règles strictes de mise à l'écart dans des structures disciplinaires fermées sont appliquées. La transition avec le XXe siècle et ses nouvelles orientations politiques et scientifiques voit le rapport s'inverser et pencher en faveur de mesures protectrices. Cette nouvelle orientation laisse cependant un constat mitigé. L'évasion en 1934 des enfants de la maison de redressement de Belle-île-en-Mer relance le débat jusqu'à l’aboutissement de prises de mesures législatives en faveur d'une action éducative, mesures pour les quelles l'opinion publique sera favorable. Les premières actions seront menées à la fin des années 30, dans le but de réinsérer les enfants délinquants dans un processus éducatif conventionnel.
Au milieu du XIXe siècle l'enfant est perçu comme responsable de ses actes et le rapport entre éducation et répression penche fermement en faveur