Abolition peine de mort
Tout d’abord les termes « peine de mort » ou « peine capitale » font référence à une décision de justice, qui consiste à ôter la vie à une personne condamnée, généralement pour un crime considéré comme odieux.
En Janvier 2009, l'association Ensemble Contre la Peine de Mort a déclaré que depuis Saint-Marin en 1848 et le Venezuela en 1863, « certains pays ont aboli la peine de mort pour tous les crimes ou d’autres l'ont aboli pour tous les crimes sauf crimes exceptionnels, tels que ceux commis en temps de guerre. Au total, 138 pays n'exécutent plus. » Parmi les derniers à avoir supprimé la peine capitale, figurent notamment le Kazakhstan et le Togo en 2009. Mais tout de même 58 pays continuent d’exécuter.
En France, ces exécutions ont été abolies grâce à la loi du 9 Octobre 1981. Celle-ci avait été votée le 17 Septembre 1981 à l'Assemblée Nationale suite à deux jours de débats où 363 voix étaient pour l’abolition de la peine de mort contre 117 voix qui étaient contre cette suppression. Ce fut Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice et représentant du gouvernement qui prit la parole ce 18 Septembre afin de se battre pour que la peine capitale soit abolie. Douze jours plus tard, le texte était voté dans les mêmes termes par le Sénat, où 160 voix étaient pour et 126 voix étaient contre. Le combat contre la peine de mort aura duré plus de deux siècles. De plus l’article 3 de la Déclaration Universelle Des Droits De L'Homme affirme bien que tout individu a le droit à la vie et que nul ne peut être soumis à des peines ou châtiments cruels.
Par exemple aux Etats-Unis, à Washington plus précisément, la peine capitale est légale mais le gouverneur démocrate Jay Inslee a déclaré qu’aucune exécution n’aurait lieu au cours de son mandat. Il a justifié qu’il y avait trop de «défauts» dans la justice de son pays pour mettre en jeu la vie d’un homme. Donc le pénitencier de Walla Walla, qui abrite les neufs condamnés à mort