Pour ou contre la peine de mort
Plus de la moitié des pays du monde, soit 112 pays, ont choisi d'abolir la peine de mort. Le total des pays non abolitionnistes s'élève à 83. En 2002, au moins 1526 prisonniers furent exécutés et 3248 personnes condamnées à mort. La peine de mort fait l'objet de nombreux débats, où de solides arguments s'entrechoquent. Les « pour » et les « contre » défendent fermement leurs avis. Est-ce la solution de condamner à mort quelqu'un ayant commis un crime, aussi odieux soit-il ? La peine de mort est-elle dissuasive ? Les autres peines ne sont-elles pas suffisamment « efficaces » ? Et si le condamné à mort était en réalité innocent ? Peut-on tolérer l'exécution de mineurs délinquants ? L’ONG Amnesty International, , consacre énormément d’énergie à la lutte contre la peine base Universelle des Droits de l’Homme, qui stipule que chacun a droit à la vie et que nul ne peut être soumis à des peines cruelles et inhumaines. Pour l’ONG, la peine de mort n’est en rien dissuasive. Nous le constatons, il y a en effet plus de crimes commis dans les pays abolitionnistes que dans ceux où la peine de mort est toujours d’actualité. De plus, il n’y a aucune synchronisation entre les différents pays, ainsi le verdict diffère selon les crimes, les compositions des jurys, le point de vue des procureurs,… Nous pouvons même penser que la peine de mort touche le plus souvent les personnes les plus vulnérables, provenant de classes défavorisées, de minorités raciales, analphabètes et autres. N’oublions jamais que pour prendre des décisions, des jugements, il est important de se mettre dans la peau des personnes que l’on se permet de juger, ou des personnes que notre décision va toucher. Comme le dit Suzanne Welles pour illustrer l’article 5 de la Déclaration Universelle de la Ligue Belge des droits de l’homme : « La peine de mort est un sujet terrible. Parce qu'il s'agit ici du bien le plus précieux de l'être humain : la vie. Il est délicat, difficile a