Aanalyse de la pratique professionnel
Élève en première année en soins psychiatrie, je débute ma première semaine de stage sur un roulement du matin. Le matin est le temps consacré aux visites médicales, à l’administration des traitements et aux soins d’hygiène. Mais les premiers jours passant, j’ai pu observer que plusieurs patients avaient une mauvaise hygiène corporelle. En effets certains avaient les mêmes vêtements depuis des jours parfois même tâchés, des cheveux visiblement non lavés mais surtout une mauvaise odeur.
Je me souviens en particulier d’une patiente qui est hospitalisé pour sevrage alcoolique et dépression. Un matin elle est arrivée dans l’infirmerie au moment de la prise des traitements, en pyjama couvert d’une petite veste, pour qu’on lui prenne la tension. Quand elle enleva sa veste et s’assit, l’odeur qui se dégagea de son corps m’a tellement révulsé que j’eus des difficultés à ne pas manifester des signes de dégoût. Mon odorat fut mis à rude épreuve, face cette odeur aigre qui envahissait mes narines.
Il est vrai que pour certains il s’agissait peut être de leur habitudes de vie ou d’un processus dans lequel ils se sont laissé glisser à cause de la pathologie. Alors j’ai demandée à l’infirmière comment procéder dans ces moments, pour faire comprendre à un patient qu’il a besoin de se laver sachant que celui-ci est indépendant?
Elle me répondit que c’était délicat car on ne pouvait jamais prévoir la réaction d’une personne. Et malgré le fait qu’on soit dans un établissement de soin, cette question peut-être mal prise par la personne, qui peut se sentir offensée. Elle termina par il «faut essayer de glisser le sujet avec délicatesse».
Questionnements:
Qu’est-ce que les soins d’hygiène, quelle place ont-ils dans la psychiatrie?
Concepts : Le corps prend une place prépondérante dans notre société moderne. Siège de notre individualité, il se trouve également à la frontière entre cette individualité et la société qui juge sa