« A la mère de l'enfant mort », Victor HugoDate fictive d'écriture : avril 1843Date réelle d'écriture : 21 juillet 1846 Place dans Les Contemplations : 14e poème du livre III : « les luttes et les rêves ». Ce poème s'adresse à la mère de Charles Vacquerie, le mari de léopoldine. Elle avait perdu 2 enfants avant Charles. Ces deuils annoncent la mort de Léopoldine. Mais le poème s'adresse plus généralement à toutes les mères endeuillées, l'amour maternel n'a pu …afficher plus de contenu…

Le ciel est présenté comme un « dôme » (il s'agit de la partie extérieure d'une coupole, il possède une symbolique religieuse, le ciel serait associé à la rondeur constitué de manière méliorative par l'adj qual « merveilleux ». Les pilastres sont des supports rectangulaires terminés par une base et par un chapiteau. Ils ont uniquement une fonction décorative. Tout semble luxueux, élégant, lumineux comme le montre l'adj « riches » la couleur « bleu » ainsi la fleur le « lys ou lis » qui est l'un des symboles associées à la Vierge Marie. Le lys symbolise également la pureté, l'amour, le deuil : l'allure sereine et pure de cette fleur convient au deuil. v.5/6 : adjectifs mélioratifs (le côté ornemental est mis en relief, de même que la profusion : pluriels, v.7 « rempli de ») ainsi que le mot « couleurs » enrichis par l'adj « riches » : tout semble luxueux, beau presque magique dans cet endroit. Ces couleurs s'opposent également …afficher plus de contenu…

La personnification « un cœur qui brûle » est ici méliorative, le mort continue de nous hanter, de vivre en nous, sa flamme est toujours présente, la mort est vue comme quelque chose de lumineux comme le montre également la comparaison : « comme un cierge ». Celui-ci ne cesse de briller, de rayonner, d'être resplendissant et éternel. Il permet de se souvenir : la scène est très visuelle, lorsque nous entrons dans une église, nous pensons à allumer ce cierge en pensant à nos êtres chers. « Vivre » ici désigne bien l'immortalité conférée à ses petits anges partis trop tôt mais qui ont découvert le Paradis. Les enfants semblent rester vivants. Le cc « en toute saison » insiste bien sur l'absence de froideur, de noirceur, de pauvreté qui peut caractériser par exemple l'hiver et la mort. Nul saison dans cet ailleurs ne règne. v.15 :Suite de l'évocation des personnages. Il s'agit d'un enfant et de sa mère, ce qui possède un