Souvenir de la nuit du 4
Introduction :
En réponse à une fusillade ordonnée par Louis Napoléon Bonaparte et ayant fait de nombreuses victimes, Victor Hugo dénonça, dans son recueil de poème « Les Châtiments » grâce à son œuvre « Souvenir de la Nuit du 4 », la barbarie de ce massacre . Cette œuvre, écrite juste après le coup d’état du 2 décembre de Bonaparte, peut être aussi qualifiée d’attaque contre le second empire.
Ici Victor Hugo raconte un de ses souvenirs les plus frappants, la mort d’un jeune enfant innocent. Il fait un rapprochement entre les caprices de Louis Napoléon Bonaparte et la mort de ce jeune enfant.
Nous pouvons donc nous demander si la stratégie argumentative est efficace.
La première partie de notre commentaire consistera en une analyse du registre pathétique et la seconde sur l’aspect argumentatif.
I – Pathétique a) La souffrance :
- champ lexical de la souffrance : « pauvre petit être » : compassion de Victor Hugo.
- énumération d’adjectifs qualificatifs : « petit » ; « pleuré » ; « pauvre »
- souffrance de la grand-mère : hyperbole « les sanglots l’étouffant » exagération qui insiste sur la douleur de la grand-mère, elle se comporte avec beaucoup de tendresse et de sollicitude.
-émotion et bouleversement des personnes présentes provoqués par la ponctuation (interrogatives et exclamatives)
- l’émotion du lecteur (pour la souffrance des personnages) naît du contraste entre la simplicité du lieu et la dureté de la scène représentée.
- on repère la souffrance de la grand-mère par la double perte dont elle a été victime : « je n’avais plus de sa mère que lui ».
b) L’image de l’enfant mort :
A partir du vers 1, Victor Hugo utilise des éléments descriptifs qui soulignent l’atrocité d’une mort pitoyable. Il emploie le ton neutre d’une constatation.
Les blessures sont décrites avec précision « on pouvait mettre un doigt dans les trous ce ses plaies » ; « son crâne était ouvert comme un