1re Guerre Mondiale
12 Avril 1916, St-Pierre-de-Bailleul
Voilà, le jour qui à changé ma vie. J'ai reçu ma convocation pour la guerre. Je dois partir dès la semaine prochaine pour le front.
19 Avril 1916, St-Pierre-de-Bailleul
Je prépare mon sac afin de partir pour la guerre. J'embrasse tendrement une dernière fois ma mère et mon père, je donne une petite tape à mon petit frère et sert contre moi ma sœur. Je pars pour la gare de Vernon, je prends le train direction Strasbourg, engagé entant que brancardier.
20 Avril 1916, Strasbourg
Enfin à Strasbourg, on m'envoie à l'arrière poste de Verdun. Je m'installe dans mon camps et fais la rencontre d'un quarantenaire nommé Henri, brancardier également.
21 Avril 1916, Arrière poste de Verdun
Aujourd'hui, les blessés n'arrêtent pas d'affluer. Henri, moi et les autres n'avons plus de repos. Des obus explosent à tout moment, les résonnements atteignent notre base. Des blessés couvert de sang, ont été déformés par des éclats d'obus... ce sont des gueules cassées.
04 Juillet 1916, Arrière poste de Verdun
J'ai dû arrêter mon journal par manque de temps. Je n'avais plus le moral, ma famille me manque, les correspondances avec se font rare ces jours-ci et la fatigue commence à se ressentir. Des soldats meurent tout les jours, j'ai vu la gangrène se propager et tant d'autres maladies se répandre. Une odeur nauséabonde se dégagent des macchabées et atteint mon camps.
14 Juillet 1916, Arrière poste de Verdun
C'est mon jour de repos, nous sommes allés en ville où l'état major nous proposa quelques bouteilles d'alcools pour la fête nationale. Grâce à celle-ci j'oublie les horreurs de la guerre l'histoire d'une soirée.
15 Juillet 1916, Arrière poste de Verdun
Le lendemain nous sommes retournés à l'arrière poste de Verdun. La réalité nous a vite rattrapés, nous trouvons de plus en plus de soldats blessés à la main, des démembrés mais aussi des asphyxiés en effet le gaz moutarde fait d'énormes ravages