1) Les documents 1 et 2 sont des lettres de Poilus provenant du front lors de la Guerre 14-18. Quant au document 3, celui-ci est une lettre d’un combattant allemand lors de la Guerre 14-18.
2) Selon Jules Gillet et Jaque, le front leur faisait allusion à l’enfer. Les deux parlent de l’horreur du front dans lequel ils bataillent pour survivre. Pour cela ils décrivent l’hygiène de vie et les coups de canons et de grenades qui tuent des milliers d’entre eux. Enfin à la fin de leur lettre, les deux poilus disent adieu à leur famille car ils savent que leur vie tient sur un fil au front. Quant à l’allemand Ernst JÜNGER, celui-ci décrit aussi l’horreur du conflit mais il éprouve une fascination pour les combats qui lui rappelle l’escrime au fleuret car c’est le plus mortel des combats singuliers qui prend fin seulement quand l’un des deux adversaires est vaincu.
3) A/ document 1 :  violence-brutalité : « exterminer ligne »4 / « je suis tout couvert de sang » ligne 6 / « dangereusement blessé » ligne 16
 L’horreur : « les bras, les jambes, tout volait en l’air, et les cris affreux » ligne 4-5 / « les camarades hachés » ligne 6 / « il vient de recevoir une balle dans la tête » ligne 8 /
 La peur : « fou de désespoir, ne sachant comment faire…je n’étais plus en moi » ligne 10-11-12 / « jamais je ne te reverrai » ligne 13
Document 2 :  violence-brutalité : « coup de canon » ligne 5
L’horreur : « ait mort »ligne 4 / « 10 jours sans dormir » ligne 6
La peur : « il était tout près de moi à 4mètres » ligne 5 / « Courage » ligne 9
Document 3 :  violence-brutalité : « bande de chiens » ligne 1 / « quelques grenades » ligne 2 / « l’échange de grenades rappelle l’escrime au fleuret » ligne 5 / « le plus mortel des combats » ligne 5
L’horreur : « les boules noires des grenades Mill croisaient en l’air nos grenades à manche » ligne 4/ « on se tuait au jugé » ligne 4-5 / « adversaires vole en l’air » ligne 6 / « Mon anglais était étendu là… Il gisait là… »