Réforme de l'enseignement au maroc
INTRODUCTION
PARTIE I : L’ENSEIGNEMENT AU MAROC
11) ETAT DES LIEUX ET « L’ECHEC »
12) LES CAUSES DE L’ECHEC
PARTIE II : LES TENTATIVES DE SOLUTIONS
21) HISTORIQUE DES REFORMES
22) LE PLAN D’URGENCE
PARTIE III : LE BILAN DE LA REFORME
31) DES AVANCEES SIGNIFICATIVES…
32) MAIS TRES INSUFFISANTES
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION :
La qualité de l’enseignement laisse tant à désirer. C’est ce qu’a affirmé SM le Roi Mohammed VI, dans le discours qu’il a adressé à la Nation à l’occasion du huitième anniversaire de son intronisation. En établissant ce constat, le Souverain a mis le doigt sur une grande faille dans le dysfonctionnement du système éducatif marocain : beaucoup de quantité, très peu de qualité. La réforme de l’enseignement, incarnée par la Charte de l’enseignement et de la formation, a-t-elle donc raté le coche ?
Le problème n’est pas dans la Charte[1] qui, a précisé SM le Roi, «demeure un cadre de référence fondateur», mais dans le processus de mise en œuvre de l’un de ses objectifs fondamentaux : niveler la qualité de l’enseignement vers le haut. «Les résultats quantitatifs n’ont pas donné lieu à un changement qualitatif, pas plus qu’ils n’ont eu l’impact optimal escompté, permettant de dispenser une éducation de bonne facture», a fait remarquer SM le Roi. Cela veut-il dire que la qualité de l’enseignement est moins bonne qu’avant ? Une chose est sûre : au rythme et dans les proportions des réformes que connaît la société marocaine, il n’est pas erroné de dire que l’enseignement a du mal à avancer.
L’enseignement, tel qu’il existe à l’état actuel, «n’est pas en adéquation avec les exigences de l’économie». Pas plus qu’il n’est à la hauteur du cercle vertueux des réformes audacieuses qu’accumule, de jour en jour, le Maroc à tous les étages de la vie publique : économie, développement humain,