Preparer ses questions
PREPARER SES QUESTIONS.
Poser une question revient à utiliser la syntaxe interrogative. Ce qui n'est pas toujours facile. "D'ailleurs, vous remarquerez que l'on prépare souvent des réponses en réunion, mais jamais de questions, note Lionel Bellenger, ou bien des questions fleuve peu compréhensibles." Pour un entretien, un rendez-vous ou une réunion, il faut donc préparer une provision de questions, cinq ou six. Les formaliser par écrit auparavant permet de les améliorer. A retenir : les meilleures questions sont souvent les plus courtes
La plupart des gens maîtrisent inconsciemment les différents types de questions. Pour en prendre conscience, il peut être utile de se filmer lors d'une discussion, puis de visionner l'enregistrement et analyser quels types de questions on a tendance à employer. Vous pouvez également vous inspirer de films. Lionel Bellenger conseille la comédie "Ça ira mieux demain" avec Nathalie Baye (2000) ou encore "Douze hommes en colère" avec Henry Fonda (1957). Vous pouvez également décrypter ce qui se dit à la radio, voire être attentif en réunion vis-à-vis des questions des autres et les noter...
MAITRISER LA QUALITE DES REPONSES.
La qualité du questionnement induit la qualité de la réponse. Selon la manière dont est posée une question, on aura une vision différente de l'interlocuteur et de la situation. "La compréhension devient dès lors un véritable enjeu, prévient le Lionel Bellenger, notamment en ce qui concerne la capacité de voir juste et la possibilité de s'entendre." En outre, la première question est souvent la plus importante car elle agit sur la suite de l'entretien.
Il existe deux manières de poser des questions. La première, à la façon d'un interrogatoire, repose sur un questionnement rigide, froid, directif et fermé. Néanmoins, elle présente l'avantage d'être précise, exigeante, rigoureuse et factuelle. La deuxième au contraire, basée sur un échange de type conversationnel, est coopérative et