Note de synthèse. le gouvernement canadien souhaite libérer la circulation et faciliter l'achat des armes à feu.
Le gouvernement canadien souhaite libérer la circulation et faciliter l'achat des armes à feu.
Le gouvernement conservateur du Canada souhaite adopter l´abolition du Registre national des armes à feu. Le projet de loi a été rédigé et la loi devrait bientôt être adoptée pour mettre fin au registre des propriétaires, et libéraliser la circulation des armes à feu. Le Registre actuel a été approuvé à Montréal, en 1989, deux ans après le massacre de l’École Polytechnique.
Il s´agit de l'un des points de la campagne électorale du parti conservateur, laquelle a été soutenue par l'ouest du pays, plus conservateur et favorable à la liberté d'acquisition d'armes à feu. L´est du pays, les grandes villes et surtout le Québec sont contre cette nouvelle disposition. Ils trouvent que le Registre est un instrument très important pour contrôler et réduire le nombre d'armes. Aujourd'hui, la région de Québec est encore très atteinte par la fusillade de l’École Polytechnique, où 14 personnes sont mortes assassinées par un homme atteint de troubles mentaux, armé d'un fusil.
Le Registre compte de nombreux sympathisants parce qu'il aide la police qui grâce à celui-ci peut connaître le propriétaire de chaque arme. Il est impossible de savoir combien de crimes sont commis, mais selon les associations des polices ou des avocats, l'effet de la réduction de la criminalité est évidente
Pour le groupe des étudiants et diplômés de polytechnique, abolir le registre de contrôle des armes à feu serait un pas en arrière pour la sécurité des citoyens. Ils ne conçoivent pas une société armée où les jeunes porteraient des armes au lycée. C'est à l'état de garantir la sécurité.
Marie Mourani, porte-parole du Bloc québécois en matière de sécurité publique, nous exprime qu'il est impossible de garantir une sécurité totale, mais qu'il faut faire de la prévention, et que le Registre est un bon instrument pour y parvenir. Elle reconnaît le coût exagéré de sa mise en