* J’ai plutôt bien aimé cette autobiographie de Temple Grandin où elle exprime la vie qu’elle a pu avoir en étant autiste, et comment elle a réussi socialement et professionnellement grâce à « l’aide et l’amour de sa famille et des autres » personnes de son entourage (chapitre 12 page 198) * J’ai trouvé très intéressant la relation qu’elle a avec son professeur, monsieur Carlock. Ce dernier lui fait confiance. Je trouve cette personne très subtile et douée car il comprend que c’est lui qui doit comprendre le monde de Temple pour qu’elle puisse s’en sortir dans sa vie, et non Temple qui doit sortir de son « monde intérieur » pour entrer dans le « monde extérieur ». * Dans le livre, le père de Temple est presque inexistant. Je trouve ça dommage car j’ai eu l’impression que le père ne s’inquiété pas pour sa fille, et le seul passage où il apparait c’est au début chapitre 7. Il exprime l’hypothèse de « l’envoyer dans une école pour handicapés mentaux » (page 121), cela montre qu’il n’a pas confiance en sa fille et, malheureusement, il perd l’espoir d’avoir une fille normale, malgré le fait qu’elle soit autiste. Mais heureusement, que la mère de Temple est présente. * Je trouve que la mère de Temple est une femme dévouée à sa famille et très courageuse. Elle est omniprésente dans la vie de sa fille ainée. Elle lui a permis de mieux supporter sa vie scolaire. De plus, elle entretient des rapports très proches avec ses enfants, et en particulier avec Temple car elle l’appelle toujours « Maman » (à croire que c’est même son prénom) * Temple Grandin a fait énormément de recherches sur les enfants autistes. Je les trouve très appréciables car elles m’ont permis d’apprendre des choses sur cette maladie. Elles permettent également de mieux comprendre les raisonnements de Temple, voir même d’essayer d’entrer dans son monde « interne ». Par exemple, à l’école maternelle, dans un exercice de repérage, elle n’a pas la même manière de réfléchir que les autres