Gloire au travail
J’ai cherché dans le dictionnaire TRAVAIL et son Contraire, « OISIVETE ». Ce dernier n’occupe que 3 petites lignes dans le dictionnaire « état d’une personne qui oisive qui ne fait rien, qui ne sert pas, improductif ». Le mot travail quant à lui occupe une colonne entière…ce qui en dit long sur son importance et sur les interprétations que l’on peut donner à ce mot.
Une des définitions du mot Gloire est : « auréole lumineuse qui entoure le corps des personnes divines. Cette définition m’a plu car elle nous correspond. Gloire au Travail c’est auréoler le TRAVAIL ; Le mettre au cœur des préoccupations de chaque Franc Maçon. Rayonner c’est-à-dire penser et agir de façon à ce que le plus grand nombre bénéficie de nos réflexions et actions en loge comme dans le monde profane. Nous devons penser en permanence à la règle à 24 divisions qui nous rappelle que chaque heure de la journée d’un Frère doit être utilisée utilement. A partir du grade de compagnon cette règle prend tout son sens car il nous est désormais possible de parler.
A ce propos, quand on est apprenti on veut tout voir et tout savoir, on est un peu frustré de ne pas pouvoir parler ou voyager. Quand on devient compagnon on hésite à s’aventure seul dans les autres loges ou à parler en Loge ; c’est là que les Maitres deviennent plus que jamais indispensables…
Pour chaque Franc Maçon le Travail constitue une véritable mission. Quel que soit la place occupée sur le chantier, même des plus humbles. Le travail devient une vertu sacrée de l’homme libre aux cœurs vaillants, et il protège de la corruption et du vice et nous assure la liberté et la vertu.
Au second degré, je participe par mon travail à la construction du temple, et en même temps ce temple c’est moi, je suis à la fois la Pierre, le Pilier, la Colonne et l’Edifice lui-même.
Mais pour travailler il faut des outils que nous recevons lors de notre initiation puis lors de notre élévation : ciseau, maillet, perpendiculaire, niveau,