La précarité
La précarité est le caractère de tout ce qui n’est pas stable. Pendant les 30 glorieuses, on a pu constater des acquis dans le statut des salariés tels que généralisation du salaire minimum, instauration d’une convention collective, progression continue de la rémunération… Tout cela prit fin avec la 1ère crise pétrolière de 1973 et depuis lors on a pu constater un retour en force du patronat et de sa force de commandement. Les entreprises industrielles fleurissent. Alors que le CDI était la norme en matière de travail on a vu se développer parallèlement les CDD particulièrement déstabilisant pour les salariés … A l’ origine les CDD visaient les populations jeunes et avaient été adoptés dans le but de mieux les armer en améliorant leur formation. Aujourd’hui c’est un véritable boulet que se trainent les jeunes générations. Tout cela entraine pour le salarié une forme de marginalisation économique proche du chômage ce qui a permis à la pauvreté de se développer à tous les niveaux en Europe. Les années 80 confirment l’apparition de cette nouvelle pauvreté. Les sociologues vont tenter d’éclairer cette précarisation accrue de la pauvreté. Les 1ères études datent du milieu des années 70 sous la plume de RENE LENOIR dans Les exclus : 1 français sur 10, il classe dans la catégorie des exclus tous les laisser pour compte (personnes âgées, invalides, débiles mentaux, handicapées, délinquants …) Pour lui les pauvres n’entrent pas en tant que terme dans la liste, ceux sont certes des groupes vulnérables mais ils regroupent plusieurs des groupes envisagés par Lenoir. La pauvreté n’est qu’un moyen de fragiliser parmi d’autres. Son ouvrage développe une problématique de la pathologie sociale. LIONEL STOLERUE, dans Vaincre la pauvreté dans les pays riches lie paupérisation et croissance économique. Il y a un lien à effectuer entre développement éco et paupérisation d’une certaine partie de la pop. L’incompétitivité est telle qu’elle laisse certains au bord du