Chapitre 4: Où je fais mon apprentissage La maison est occupée par 6 personnes (en plus de Juan): Velazquez, sa femme, leurs deux filles, Francisca et Ignacia, une servante et un cuisinier. Juan n'a pas à s'occuper des tâches ménagères mais doit aider le Maître à l'atelier. Il doit broyer les couleurs, préparer la palette du maître, laver les pinceaux... Plus tard, il apprend à tendre les toiles sur les châssis, tache extrêmement difficile et on lui confie des tâches de plus en plus importantes. Petit à petit, il commence à aimer le maître et à éprouver de la loyauté et de l'affection pour lui. Il est bien traité et se sent même « utile et estimé » mais le refus du Maître de lui enseigner la peinture l'attriste. C'est Maîtresse qui lui apporte la raison en lui disant que les Arts en Espagne sont interdits aux esclaves. Deux apprentis arrivent à la maison: Cristobal, doué pour la peinture mais méchant et perfide et Alvaro, tout l'inverse de Cristobal. Velazquez leur apprend avant tout que l'art doit être vrai et doit « reposer sur la plus solide vérité ». Un jour, un messager du roi arrive, annonçant que le roi veut que le Maître fasse son portrait et lui donne un atelier au palais. Cela signifie pour Velazquez gloire, fortune, honneurs et dignité. Chapitre 5: Où Rubens visite notre cour Velazquez s'installe dans le nouvel atelier du palais. Il ne reçoit d'abord que la visite du duc d'Olivares, le favori du roi, puis un jour le roi, Philippe IV, vient en personne pour sa première séance de pose. Entre le peintre et le roi une amitié nait car le roi aime le caractère taciturne du maître. Velazquez a du succès et est invité par le roi à des bals, des fêtes... Juan grandit et commence à se raser. En 1628, la cour reçoit la visite de Rubens et le Maître est chargé d'être son guide. Les deux maîtres de la peinture s'entendent très bien. Un jour, ils vont visiter l'atelier d'un sculpteur, Don Gil, et Juan apprend là