Fiche Bac La Ve Rite
Exemples de sujets :
Les sens trompent-ils ?
Puis-je être sûr de ne pas me tromper ?
Définitions :
Vérité-correspondance ou vérité adéquation : la vérité c’est l’énoncé qui est conforme à ce qui est, qui dit les choses comme elles sont . Attention, la vérité n’est pas « ce qui est » : la notion de vérité qualifie toujours un énoncé, une connaissance, pas le réel. On ne définit donc pas la vérité comme synonyme de « ce qui est ».
Qu’est-ce que le réel ? Le réel c’est d’abord ce qui est extérieur à l’esprit. C’est également ce qui est appréhendé par nos sens (le monde « sensible »). On peut enfin dire que le réel ce n’est pas le monde sensible, mais le monde intelligible ; « intelligible » voulant dire, soit ce qui est appréhendé par notre esprit (cf. le morceau de cire de Descartes), soit ce qui est de nature différente
(cf. le monde des Idées de Platon). Le réel n’est donc pas synonyme de « sensible ». C’est au contraire ce qui se cache sous ou derrière les apparences sensibles. Cf. thème de l’illusion des sens.
Certitude : définition de la vérité comme état de notre esprit ; rejoint la notion de vérité-correspondance, sauf qu’il n’y a pas l’idée de sortir de soi-même pour comparer notre énoncé avec un objet extérieur ; le problème de cette définition de la vérité est qu’elle ne nous permet pas, cf. ci-dessous le critère de la vérité cartésien, de savoir si oui ou non ce que nous disons est vrai, ou si nous ne possédons qu’une opinion, ie, une « connaissance » non justifiée.
Vérité-cohérence : on conçoit ici la vérité comme étant de nature logique. Sera vrai l’énoncé qui respecte les règles élémentaires de la logique, qui, depuis Aristote, sont au essentiellement au nombre de 3 : 1) le principe d’identité : dans une inférence logique, un terme doit rester identique à lui-même ; 2) le principe de contradiction, qui stipule que dans une inférence logique, on ne peut trouver une affirmation et l’affirmation contraire ; 3) le principe du