évolution Sociale Duroy Bel Ami

renseignement complémentaire. Cordialement. Séquence : Parcours de personnage Projet didactique : Cette séquence permet de répondre aux questions 2 et 3 de l’objet d’étude « Parcours de personnage »: En quoi l’histoire du personnage étudié, ses aventures, son évolution aident-elles le lecteur à se construire ? Les valeurs qu’incarne le personnage étudié sont-elles celles de l’auteur, celles d’une époque ? On vise à ce que les élèves répondent de la manière la plus ouverte possible en reprenant les différentes

elle le présente comme « un chef-d’œuvre de la nature ». L’emploi des superlatifs élogieux et le champ lexical de la beauté font imaginer au lecteur un héros qui ne peut être imité et dont la beauté dépasse les êtres ordinaires. Par leur exception sociale. [Exemple] Robin des bois (hors la loi qui détrousse les riches au profit des pauvres) D’autres fois, c’est la monstruosité morale qui donne au personnage son originalité. [Exemple] Ainsi, Vautrin, protagoniste du roman réaliste de Balzac Le Père

les basses de l’homme qui veut évoluer et monter dans la société. Ce thème a beaucoup été traité au XIXe siècle, notamment dans Bel-ami, de Maupassant. Georges Duroy, personnage principal est un homme opportuniste qui ne recule devant rien pour gravir les échelons. La médiocrité de leurs personnages est plurielle. Il peut s’agir d’une médiocrité de la classe sociale (Denise Baudu, personnage du « Au Bonheur des Dames », de Zola, est vendeuse dans un grand magasin), de la profession (Charles Bovary

séduction : les femmes se servent de leur beauté et de leur esprit pour séduire (lignes 28 à 30 et 42-43) b) la condition des femmes : - Marianne dénonce indirectement le sort qui est réservé aux femmes : elles ne séduisent que quand elles sont belles comme le montre l’anecdote de la jeune femme qui a contracté la petite vérole (voir les antithèses lignes 31 à 35) - le passage du temps produit le même effet : elles ne séduisent que quand elles sont jeunes. Marianne, qui était autrefois très appréciée

même de la société. En effet, mettre en scène la banalité elle-même a été le fil conducteur de l’œuvre de nombre d’écrivains et en particulier du groupe des réalistes. Maupassant un des écrivains majeurs du XIXème siècle, témoigne de cette évolution littéraire dans Pierre et Jean, publié en 1888. Il appartient à la fois au mouvement réaliste et naturaliste. Rejetant le romantisme, Maupassant est à la recherche du réalisme qui est pour lui "une vision personnelle du monde”. Les deux personnages

Selon Sarraute, les lecteurs et les romanciers ont perdu toute confiance en le personnage, pourtant, ils n’en continuent pas moins à lui porter un réel intérêt : c’est donc qu’il n’est pas mort, mais que certains paramètres ont donné lieu à une évolution. I/On ne croit plus au personnage romanesque : un personnage peu fiable 1) Les personnages : repères essentiels dans la littérature traditionnelle. En regard des personnages de la littérature dite traditionnelle ou classique, le personnage

s’est enrichi dans l’entreprise du bois)· mépris du père pour son fils (« animal » l6), ne fait même pas d’efforts pour le frapper (l7-8)· JS : spirituel (se fiche du monde réel, se préoccupe du savoir), position en hauteur (=montre désir élévation social)· CL machine s’oppose CL pensée de JS· parodie chute Adam et Ève (analogie humoristique) : JS chassé par « vieux Sorel » l9, mention de « Dieu » l10· choix du livre pas anodin : montre sympathie de JS pour Bonaparte, livre = grandeur, sa perte = renoncement

réussissent : - Mythiques : Ulysse, - Chevaleresques : le roi Arthur, Dartagnan - D'aventures : Robinson Crusoë, Premier de Cordée, la mort suspendue - Ordinaires : le Pianiste, sans famille 2ème partie Les héros médiocres, Bel Ami qui échouent : , - dans leur quête : Julien Sorel, Candide, Voyage au bout de la nuit, A la recherche du temps perdu - dès le départ : l'étranger, le joueur d'échecs 3ème partie Les personnages qui échouent mais qui sont porteurs

de fiction et que certains voient en lui surtout un divertissement dépaysant, le roman entretient avec la réalité sociale un ensemble de relations complexes. Comme production artistique, il révèle certains aspects et certains choix esthétiques de la société qui le voient naître. En tant qu’imitation du réel, il place ses actions et ses personnages dans un contexte historique et social qui le situe. Il fait ainsi connaître ce contexte, et en témoigne, parfois pour le critiquer, parfois pour en faire

de fiction et que certains voient en lui surtout un divertissement dépaysant, le roman entretient avec la réalité sociale un ensemble de relations complexes. Comme production artistique, il révèle certains aspects et certains choix esthétiques de la société qui le voient naître. En tant qu’imitation du réel, il place ses actions et ses personnages dans un contexte historique et social qui le situe. Il fait ainsi connaître ce contexte, et en témoigne, parfois pour le critiquer, parfois pour en faire