éloge Sur La Fidélité Sganarelle

interroge Sganarelle sur les raisons de sa présence dans cette ville et sur l’objet de leur entretien. Un dialogue très serré s’engage entre les deux personnages : Don Juan confirme les soupçons de Sganarelle. II a un autre amour en tête et ne songe plus à Elvire. Sganarelle s’enhardit reprouver l’attitude de son maître avant de lui déclarer qu’il trouve « fort vilain d’aimer de tous côtes ». Don Juan répond par une très longue tirade qui prend la forme d’un éloge de l’inconstance: la fidélité est un

le laissent dans la pauvreté. Il l'oblige à jurer, c'est à dire à commettre un péché envers la religion. La scène du tombeau (III, 5) témoigne de la même faute pour le sacré. Dom Juan n'est pas ou peu attein, même par le "miracle" qui terrifie Sganarelle... Dom Juan face à son père (IV, 4-5), puis à Donne Elvire (IV, 7) : Dom Juan est insensible à leur prière et à leurs reproches. Les scènes d'hypocrisie (V, 1, 2 et 3) il y a un discours sur la religion, les hommes pieux, qui sont soit hypocrites

l’Illustre Théâtre et écrivit beaucoup de comédie, pour la plupart très connu comme Tartuffe (1669) ou encore le Malade imaginaire ( 1673). Il mourut sur scène lors d’une représentation de cette dernière. Dans la scène 1 de l’acte 1 de Dom Juan, Sganarelle, valet de Dom Juan, dresse un portrait de son maître assez péjoratif. La scène 2 ici étudié est la suite de la scène d’exposition. Elle vient donc compléter le premier portrait de Dom Juan mais cette fois, c’est pour Don Juan la première occasion

1. Thermes péjoratifs désignant la constance ligne 131 (ridicules, faux honneurs d’être fidèle 2. Antithèse « mort dès sa jeunesse » : la constance est néfaste 3. C’est un hédoniste, il aime le plaisir et en fait sa priorité 4. Comparaison de la fidélité à une injustice aux autres femmes : il soutient l’inconstance 5. Ligne 156 métaphores de l’amour et de la conquête : il compare l’infidélité à une conquête. L’amour comme la conquête : 1. Champ lexical de la guerre (triompher, conquérants, victoire

conquérant) c) Un libre penseur ( = un libertin) - Retournement des valeurs : oxymore « faux honneur d’être fidèle » l 43 - « Constance » = associée à un terme dépréciatif « ridicules » + « ne que » = locution restrictive négative - Ironie quant à la fidélité l 42/ 43 = manque de respect // valeurs chrétiennes 2. Son portrait en action a) Les méthodes - Comédie de l’amour : attitude ostentatoire « cent hommages » l61, gradation : « transports », « larmes », « soupirs » l 63/64 - Patience / assiduité

le mythe antique. La tirade de l’inconstance extraite de l’Acte I, tableau 2, relève le personnage éponyme, préalablement décrit péjorativement par son valet moralisateur, Sganarelle, qui s’offusque de l’attitude provocatrice de son maître. Dans cette scène d’exposition, Dom Juan réplique donc vigoureusement et effectue une éloge de l’inconstance. Il s’agira ainsi de se demander en quoi le héros prône t-il le libertinage à travers sa perception singulière de l’amour : derrière ses visions particulières

inquiétudes de don Gusman sur le départ précipité de don Juan, Sganarelle lui a dit qu’il craignait que celui-ci ait abandonné sa maîtresse done Elvire après l’avoir épousée. Il lui a expliqué que son maître est « un grand seigneur méchant homme » sans aucun scrupule. DJ arrive, son entrée crée un effet dramatique et comique en confrontant le personnage à l’image qu’on a de lui à travers les valets. Une explication s’esquisse avec Sganarelle qui lui dit qu’il « trouve fort vilain d’aimer de tous côtés

héros éponyme Don Juan. Le texte que nous avons à étudier, extrait de la scène 2 de l’acte I, est une tirade prononcée par ce dernier dans laquelle il développe sa conception de l’amour fondée sur l’inconstance du désir. En effet, s’adressant à Sganarelle, il se révolte contre la pensée conformiste de son valet qui croit en la vertu du mariage. Lecture Nous nous demanderons donc dans quelle mesure, à travers cette tirade, se profile le portrait d’un libertin qui ne croit qu’en son propre

vue/beauté : superficialité de sa caste II] ... qui, en faisant l'éloge paradoxal de l'infidélité,... [(Je veux montrer que) DJ fait un éloge paradoxal de l'infidélité (THESE)] 1) Une condamnation sans appel de la fidélité... Négations et restriction : réfutation Lexique du mensonge et ironie (« belle chose ») : fustigent la thèse de Sganarelle Image de la fidélité = mort : encadrent la théorie de DJ + force du refus 2) ... et un renversement des valeurs traditionnelles Amour courtois remplacé par

de l’amour. En effet, il affirme son refus de se soumettre à la pensée communément admise d’après laquelle chaque homme est destiné à se marier afin de passer son existence avec ce même être. Dans cette scène, cette idée est incarnée par le valet Sganarelle, auquel réfère le « tu » du héros. La tirade s’ouvre alors sur l’interjection « Quoi ! », suivie d’une phrase marquée par un rythme ternaire : « qu’on se lie », « qu’on renonce », « qu’on n’ait plus » (l.1, 2,3). Cette première phrase de la tirade