éloge Paradoxale Du Mensonge

l’acte III, le comte se présente sous un nouveau déguisement, celui du bachelier Alonzo, élève de Bazile qui serait malade et l’aurait chargé de le remplacer pour la leçon de musique de Rosine. Pour vaincre la méfiance de Bartholo, il doit inventer un mensonge beaucoup plus compliqué : non, il n’est pas maître à chanter, mais doit passer pour tel aux yeux de Rosine ; c’est lui qui renseigne Bazile sur les faits et gestes du comte Almaviva ; il produit une lettre de Rosine au comte : Bartholo pourra s’en

! », scène 7 (p. 105-107). • Introduction Faire situer le passage. Extrait de la scène 7, intitulée « L’Acte de décès ». Personnages hantés par leurs souvenirs. Chacun cherche des solutions différentes pour vivre avec le passé : dans la scène 6, éloge du travail, conçu comme échappatoire ; on y voyait aussi Simone en quête d’une pension. Dans la scène 7, Simone vient d’obtenir un acte de décès officiel de son époux. G4-D65347-BAT(7)130-159 Page 147 Vendredi, 15. septembre 2006 4:27 16 L’ATELIER

Voulant rivaliser avec le théâtre de boulevard, il n'a écouté que sa fantaisie dans ce divertissement parlé, mimé et dansé, le sujet étant une transposition du thème d’une pièce noire, ‘’La sauvage’’, le dénouement étant cette fois heureux grâce au mensonge du vieux tuteur et surtout grâce à la confiance persuasive avec laquelle Juliette accueille l'amour. Anouilh parvint d'un coup à la perfection de l'invraisemblance : il n’y a rien de vrai dans cette histoire, même pas le titre, car il y avait erreur

ressemble à une tirade car elle ne se contente pas de répondre à l’interlocuteur, elle donne une explication qui se transforme en discours : cette théorie du courage s’adresse autant au public qu’à Toto. 2. La tirade est frappante par la façon paradoxale dont elle présente le courage : une fuite en avant. Elle fait briller l’auteur et contribue au plaisir que donne le théâtre. 3. On sent dans cet échange toute la tendresse du vieux général bourru et péremptoire pour l’enfant qui découvre la

........................................................322 Séquence 20 Parcours de lecteur : M. de Montaigne, « Sur le démenti », Les Essais, 1595 ............................................................................327 Vers le bac : « Éloge et blâme du souverain » ...................................................339 Chapitre 6 Les réécritures, du XVIIe à nos jours – série L ...............341 Séquence 21 Réécrire pour faire œuvre nouvelle .......................................

Voulant rivaliser avec le théâtre de boulevard, il n'a écouté que sa fantaisie dans ce divertissement parlé, mimé et dansé, le sujet étant une transposition du thème d’une pièce noire, ‘’La sauvage’’, le dénouement étant cette fois heureux grâce au mensonge du vieux tuteur et surtout grâce à la confiance persuasive avec laquelle Juliette accueille l'amour. Anouilh parvint d'un coup à la perfection de l'invraisemblance : il n’y a rien de vrai dans cette histoire, même pas le titre, car il y avait erreur

fixe, identique à lui-même, pour tout homme, du berceau à la tombe. Ce désir perpétuellement agissant au fond de nous empêche que nous puissions jamais nous résigner aux situations où les obligations sont incompatibles. Ou nous avons recours au mensonge pour oublier qu'elles existent, ou nous nous débattons aveuglément pour en sortir. La contemplation des œuvres d'art authentiques, et bien davantage encore celle de la beauté du monde, et bien davantage encore celle du bien inconnu auquel nous aspirons

c’est essentiellement un art de l’artifice et la vie elle-même – la morale et la civilisation – est tenue d’être artificielle ; ce n’est pas par hasard que Baudelaire a écrit, dans son étude sur Constantin Guys, le peintre de la vie moderne, un « Éloge du maquillage ». Au fond, pour lui, tout accès à la « spiritualité » passe par un « maquillage » et rien n’est plus contradictoire avec l’homme spirituel que l’homme naturel. Le spirituel se confond avec le poétique, et l’éthique baudelairienne du

presque tout l’été. Lui, contrairement à ses parents, n’était en aucun cas soucieux du regard des voisins, des autres. Il était passé voir des vieux amis de la famille en Californie qui lui apprirent que ses parents leur avaient servi un tissu de mensonges à propos de leur rencontre et de leur mariage et cela cachait une vérité sordide. Quand les parents se sont rencontrés, le père était déjà marié et, après la naissance de Chris, il eut un autre fils avec sa femme officielle Marcia, cette réalité

Corneille, L’Illusion comique 1. Syrus feint d’être le complice de Déméa pour mieux se jouer de lui et dissimuler sa véritable complicité avec son frère. Il critique le frère de Déméa en le traitant de songe-creux (l. 5). 2. L’aparté (l. 15-16) = mensonge sur la situation du fils de Déméa qui révèle la manipulation et la ruse dont Syrus fait preuve pour le mystifier. 3. Syrus mène le jeu car il monopolise la parole (longue réplique des lignes 2 à 6), et c’est Déméa qui pose les questions (l. 7-9,