Weimar

d’extrême-droite se multiplient. Hitler s’engage au sein du petit DAP (parti allemand des travailleurs) qu’il doit espionner au profit de l’armée. Une nébuleuse conservatrice bavaroise (nationalistes et anciens combattants) critique la nouvelle république de Weimar qui signe en juillet 1919 le « diktat » de Versailles. Dans ce contexte de dénigrement du pouvoir, Hitler développe ses qualités de tribun : il donne, le 12 août 1920, sa première conférence, « pourquoi sommes-nous antisémites ? », dans la brasserie

cœur des coalitions qui dirigent la République de Weimar, soit avec le Zentrum, soit avec les partis de centre- gauche, voire avec la droite modérée. A ce titre, il parvient à la fois à réprimer les grèves révolutionnaires organisées par l’extrême- gauche qui peuvent éclater dans le pays, comme dans la Ruhr en 1920, et à mettre en place une politique sociale bénéficiant à la classe ouvrière. " C’est sous l’impulsion du SPD que la République de Weimar met en place des réformes sociales, principalement

millions d'habitants, ce qui en fait une des dix métropoles les plus peuplées de l'Union européenne3. Fondée au XIIIe siècle, Berlin a été successivement capitale du royaume de Prusse (1701-1871), de l'Empire allemand (1871-1918), de la République de Weimar (1919-1933) et du Troisième Reich (1933-1945). Après 1945 et jusqu'à la chute du Mur de Berlin en 1989, la ville est partagée en quatre secteurs d'occupation. Pendant la Guerre froide, le secteur soviétique de la ville, nommé Berlin-Est, est devenu

l'anéantissement des juifs est nécessaire. A partir de 1926, il développe le mythe du Führer (guide) qui consiste en le respect absolu de la hiérarchie. En 1933, le NSDAP est proclamé parti unique et Hitler devient Chancelier de la République de Weimar grâce au soutien de la droite et à l’implication du Parti national du peuple allemand (DNVP). Le soir même, des milliers de SA* effectuent un défilé nocturne triomphal sous le regard du nouveau chancelier, marquant ainsi la prise de contrôle de

2,6%. A partir de 1930, il ne fait qu’augmenter son score et atteint son maximum en 1933 il obtient 44% des voix. 2) De 1924 à 1928 le NSDAP est en chute libre aux élections car la population est satisfaite du gouvernement : La République de Weimar car celle-ci résout les problèmes que l’état allemand a eu suite à la premier guerre mondiale : *Les réparations : l’Allemagne doit payer les dégâts engendrés par la guerre à la France, l’Angleterre, l’Italie, la Belgique, la Grèce et

l’ont jamais vraiment été. II) Le socialisme à l’épreuve de la guerre et du pouvoir : 1914-1933 A) La séparation - Pour ou contre le Burgfrieden ? - la division du SPD et la naissance du KPD. - Répression des spartakistes B) La république de Weimar - SPD gagne les élections, coalition au pouvoir ; F. Ebert - Une république sociale - la montée des extrêmes qui haïssent le régime III) La difficulté d’être socialiste : 1933-1949 A) Les nazis imposent une dictature B) La chasse aux socialistes

Affiche propagande nazie : « Vive l’Allemagne » I) Contexte historique : C’est une affiche de propagande du parti nazi, on peut en observer le chef au centre : Adolf Hitler. La république de Weimar au pouvoir à l’époque ne réussit pas à surmonter la crise de 1929 et s’effondre peu à peu, puis en novembre 1932 le NSDAP d’Hitler remporte les élections législatives et le président Hindenburg doit le nommer chancelier le 30 janvier 1933. Hitler arrive donc démocratiquement

nécessaire]. Il y voyait un « livre empreint du sens tragique, aux hypothèses audacieuses, dans lequel on retrouve les traits essentiels nécessaires aujourd'hui à l'Allemand 4. » Mais dès 1922, alors qu'il commençait à se réconcilier avec la République de Weimar, il prit davantage ses distances avec Spengler. S'il appréciait toujours la brillante épopée, il se démarquait du pessimisme schopenhauérien et du sens tragique de l'auteur. L'œuvre lui paraissait trop fataliste et défaitiste : « ...ces idées préconçues

le traité de Versailles que les allemands considèrent comme un "Diktat" puisqu'ils n'ont pas pu participer à son élaboration. Mais l'Allemagne est aussi meurtrie par ses pertes importantes (deux millions de soldats). D'autre part la république de Weimar est mise à l'épreuve parce qu'elle est confrontée à une grande agitation sociale qui entraine des grèves importantes. Le parti nazi profite de ce climat pour créer les SA qui sont des milices chargées d'arrêter ces grèves. Dans ce programme, les

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