Walcourt

sans paroles" nous voyons en premier lieu que l'ensemble du recueil est constitué de vers courts ou très courts et expriment des mouvements rapide. Qu'ils soient impaires ("Ariettes VIII" peintasyllabe, Arriettes I heptasyllabe) ou paires comme "Walcourt" qui est un tètrasyllabe ou même "Ariettes III" hexasyllabe, la fin du recueil est principalement constitué de vers longs classiques, qui eux expriment des mouvements ralentis (p.81-p.83).Donc la mètrique, au fure et à mesure de l'avancé de l'ouvrage

Dans cette ambiance faite de nuance, de musique de l’indécise précision vient le nom de la ville de Charleroi. 2-ville du nord crée en 1666 par Charles II d’Espagne puis conquise par Louis XIV…Elle figure ici dans Paysages Belges, avant Charleroi :Walcourt après Charleroi : Bruxelles. Il s’agit d’un « paysage sombre et triste » 3- le charbon peut expliquer la couleur noire de l’herbe, fumées de l’industrie, poussières de la mine, des terrils. Le complémt circonst de lieu « Dans l’ herbe noire(v

son poème « Le Dormeur du Val», nous dépeint en quelques lignes toute l'horreur de la guerre que l'on retrouve dans la littérature en prose dans de longs développements. Il est donc parfois difficile de comprendre ou de cerner un poème, comme dans Walcourt, de Verlaine où nous observons l’absence totale de verbes : « Guinguettes claires, Bières, clameurs, Servantes chères À tous fumeurs ! » Mais cette réduction syntaxique peut être telle qu’on finit par ne plus rien comprendre. Dans un

l’eau qui vire, Le roulis sourd des cailloux. Cette âme qui se lamente En cette plainte dormante, C’est la nôtre, n’est-ce pas ? La mienne, dis, et la tienne, Dont s’exhale l’humble antienne Par ce tiède soir, tout bas ? Texte 6 : Paul Verlaine, WALCOURT Briques et tuiles, Ô les charmants Petits asiles Pour les amants ! Houblons et vignes, Feuilles et fleurs, Tentes insignes Des francs buveurs ! Guinguettes claires, Bières, clameurs, Servantes chères À tous fumeurs ! Gares prochaines, Gais chemins

Dormez, les vaches ! Reposez, Doux taureaux de la plaine immense, Sous vos cieux à peine irisés. Le train glisse sans un murmure, Chaque wagon est un salon Où l’on cause bas et d’où l’on Aime à loisir cette nature Faite à souhait pour Fénelon. • WALCOURT • Briques et tuiles, O les charmants Petits asiles Pour les amants! Houblons et vignes, Feuilles et fleurs, Tentes insignes Des francs buveurs! Guinguettes claires, Bières, clameurs, Servantes chères A tous fumeurs! Gares prochaines, Gais chemins

plaignent les tourterelles. Combien, ô voyageur, ce paysage blême Te mira blême toi-même, Et que tristes pleuraient dans les hautes feuillées Tes espérances noyées ! Mai, juin 72. 8 PAYSAGES BELGES «Conquestes du Roy» (Vieilles Estampes) WALCOURT Briques et tuiles O les charmants Petits asiles Pour les amants ! Houblons et vignes, Feuilles et fleurs, Tentes insignes Des francs buveurs ! Guinguettes claires, Bières, clameurs, Servantes chères A tous fumeurs ! Gares prochaines, Gais chemins

tourterelles. Combien, ô voyageur, ce paysage blême Te mira blême toi-même, Et que tristes pleuraient dans les hautes feuillées Tes espérances noyées ? Mai, juin 1872. PAYSAGES BELGES «Conquestes du Roy.» (Vieilles estampes.) WALCOURT Briques et tuiles, O les charmants Petits asiles Pour les amants ! Houblons et vignes, Feuilles et fleurs, Tentes insignes Des francs buveurs ! Guinguettes claires, Bières, clameurs, Servantes chères A tous fumeurs

MAIS participe à l’économique de la commune où il réside (ex. : Gerpinnes … petits commerces) 3) Zone résidentielle des migrants alternants = Zone dortoir ; les gens y habitent, y dorment mais n’y travaillent pas et n’y achètent pas. (ex. : Walcourt, Sambreville) Navetteurs entre zone résidentielle et l’agglomération. 3. COMMENT LA PERIURBANISATION A-T-ELLE EVOLUE EN Belgique ?  (doc. 2 et 3) (1999) - Taux d’urbanisation de 20% (= 1/5 de territoire est considéré comme urbain) - Habitats :

fleurs, Tentes insignes Des francs buveurs ! Guinguettes claires, Bières, clameurs, Servantes chères A tous fumeurs ! Gares prochaines, Gais chemins grands… Quelles aubaines, Bons juifs-errants ! Paul Verlaine, Romances sans paroles Walcourt Briques et tuiles, Ô les charmants Petits asiles Pour les amants ! Houblons et vignes, Feuilles et fleurs, Tentes insignes Des francs buveurs ! Guinguettes claires, Bières, clameurs, Servantes chères À tous fumeurs ! Gares prochaines

qu'opère aussi la poésie verlainienne qui dénoue les liens de la syntaxe et multiplie les exclamations au detriment d'une phrase structurée, pour laisser passer les impressions et les sensations au fur et à mesure qu'elles surgissent de la conscience. walcourt et charleroi sont dans ce sens deux poèmes significatifs. tout cela porte à dire qu'une thérapie peut bien être assumée par les mots dont la teneur est hautment performative. au terme de ce parcours analytique, il sied de récapituler que la parole