Vème République En 1958 Rupture Et Continuité

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 Le système politique français 2.1 L’idée de démocratie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.2 La constitution du 4 octobre 1958 . . . . . . . . . . . . . 2.2.1 Origine et contexte . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.2.2 Le préambule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.2.3 La révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.2.4 Le contenu . . . . . . . . . . . .

pouvoir exécutif ( décrets, etc ). Depuis la Constitution de la Vème République, cette hiérarchie est discutée à deux niveaux. Tout d'abord, face à la relation entre loi et règlement. Traditionnellement, seul le parlement détenait le pouvoir de faire la loi tandis que le gouvernement, l'administration ( pouvoir exécutif ) ne pouvaient édicter que des décrets ou des arrêtés pris en application de la loi. Dans la Constitution de 1958, on retrouve en partie cette hiérarchie mais elle a aussi prévu une

depuis toujours et avant même l'état moderne au cœur de l'état, sa vie est indépendante de ceux qui exercent l'état. Continuité de l'état : à la mort du monarque, on proclamait "Le roi est mort, vive le roi", pour que la Monarchie ne prenne pas fin. L’état de même ne s'interrompt jamais, abstraction immortelle, l’état de Hollande en continuité avec l'état de Sarkozy qui est en continuité avec l'état de Chirac qui sont le même état, ce que fait un président ne cesse pas à la fin de son mandat. II- A

décentralisation est nettement renforcée et le mvt de décentralisation sera approfondie par les lois ultérieures, mais aussi par le pouvoir constituant, à travers la loi constitutionnelle du 28 mars 2003, relative à l’organisation décentralisée de la République. Cette décentralisation concerne les communes, les départements et les régions. B - La décentralisation technique ou fonctionnelle Elle est dite décentralisation par service. La pers morale est donnée à une entité déterminée sur des critères

LES INSTITUTIONS DE LA Ve REPUBLIQUE par Raymond FERRETTI Maître de conférences à l’Université de Metz CHAPITRE PRELIMINAIRE : LA CONSTITUTION ----------------------------------------------6 Section 1 Le processus constitutionnel------------------------------------------------------ 6 § 1 L ' élaboration de la Constitution----------------------------------------------------- 6 A – La procedure suivie ---------------------------------------------------------------- 6 a – L’analyse juridique

premier de la Constitution de 1958 : « De la souveraineté » = on place au sommet la question de la souveraineté. On peut parler de construction historique de la souveraineté. La souveraineté est aujourd’hui un principe fondamental de tout Etat, de toute Constitution. Dire qu’un Etat est souverain implique qu’il peut faire ce qu’il veut à l’intérieur de ses frontières. Le principe de souveraineté est un principe relativement récent = Jean BODIN (1576, Les six Républiques).  Souveraineté = « Puissance

l’autorité suprême ne peut pas tout sanctionner, son pouvoir est limité. Critiquer : analyser et non pas dire du mal. Signaler ce qui est bien et ce qui ne l’est pas. On trouve des traces claires des naturalistes et positivistes dès le Vème siècle après Jésus Christ avec les mythes d’Antigone et la guerre de Troie. 2) Courants du droit naturel 1) Le jusnaturalisme religieux Les premiers naturalistes (Platon, Aristote, Cicéron), quand il cherche à définir le contenu du droit

....................................................... 39 1) Pendant l’intérim présidentiel (cf. art. 7 de la Constitution de la Ve République) ......................................... 39 2) Pendant la mise en œuvre de l’article 16 de la Constitution de 1958 ............................................................ 39 3) L’article 89 de la Constitution de 1958 : lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire ....................... 39 2°) Les limites de fond ......................

l’Ecole d’Aix). L’Etat des philosophes L’Antiquité L’Etat, ou plutôt ici la cité, et plus généralement l’organisation politique de la société sont des thèmes qui sont au cœur de la réflexion philosophique depuis l’Antiquité (Platon 428 – 348 : La République, Les Lois, La politique). (Aristote 384-322 : La politique). Il est arrivé que ces deux auteurs critiquent la société. Ils s’intéressent plus au pouvoir, à la justice, à une organisation idéale de la cité  critiquent leur propre réalité. La Renaissance

parlementaire moniste classique. Donc 58 marque de ce point de vue une rupture, il y a un changement. Pour souligner ce changement on peut prendre l’argument de voir par la place de la Constitution et on voit quelle est la place réservée. Dans la constitution de 58, ce qui est marquant c’est que l’organe qui est traité en premier c’est le pouvoir exécutif et celui qui vient en premier ensuite c’est le Président de la République, le gouvernement et enfin le Parlement. Le choix des constituants est