Voué

des émotions, solliciter ses sens, chercher à le saisir physiquement... Julien Benda emploie une métaphore religieuse, celle du sacrifice (« immoler » = « sacrifier »). Selon lui, La Bruyère vouerait un culte à « l'effet littéraire », comme on voue à culte à une divinité que l'on adore et que l'on sert en espérant recevoir en échange sa protection, ses bienfaits. L'écriture de La Bruyère serait donc vouée à le servir comme une divinité. La thèse de J. Benda est que La Bruyère est

1064 paru le 27 mai 1981), dans laquelle il déclare : « Nous vivrons tous en Afrique un jour car même la France sera l’Afrique ». Mais ce serait oublier l’extraordinaire pouvoir fédérateur de l’homme que certains considèrent encore comme un messie voué à rassembler dans l’amour et la paix.

fois le personnage de Julien Sorel. Fils cadet de M. Sorel, Julien est très différent de ses frères. Alors que ces derniers sont grands et robustes, se préoccupant uniquement de leur travail à la scierie, Julien lui est de style plutôt gringalet et voue une passion à la lecture, délaissant son travail à la scierie, ce qui agace profondément son père. Leur relation est donc tendue et un sentiment d’incompréhension règne entre les deux hommes. Basé sur la relation père/fils, ce texte nous dévoile toute

Je crois que nous pouvons clairement admettre qu’il existe des hommes méchant. Nous n’avons qu’à penser aux Hitler, Napoléon, Ben Laden, etc. Étonnement, ces monstres sont nés comme tout autres humains. Il n’y a aucun gène dans leur ADN qui les a voué à un avenir rempli de haine et de méchanceté. Ils sont devenus comme on les connaît au file des années. Prenons par exemple Hitler. Avant d’aller se battre a la première guerre mondiale, il était un homme fragile qui avait horreur des conflits. Pourtant

d'insomnie. Il aimerait tant être un oiseau et traverser le monde pour la voir. Son amour pour la femme reste très grand: « Dame, pour votre amour / Je joins les mains et adore / Noble corps de fraîche couleur ». (v.57-58-59) En effet, Bernard de Ventadour voue un culte à la femme, il est soumis à elle.

un brillant chirurgien, bien intégré et vivant dans un beau quartier avec son épouse Sihem. Mais toute sa vie bascule lorsqu'un attentat éclate dans un restaurant de Tel-Aviv car il s'avère que le kamikaze n'est autre que sa femme. L'admiration se voue alors en haine et en suspicion et tout le monde se détourne du mari de la terroriste car il ne peut être que complice. Amine ne pourra que compter sur sa collègue Kim et un ami policier pour s'en sortir. D'abord effondré par le geste de sa femme qu'il

dans laquelle il se déchaîne contre ses épouses et la révolte qui gronde dans le sérail. Son échec, cinglant, est celui du despotisme (= tyrannie), dont Montesquieu montre brillamment les impasses. La tyrannie – qu’elle soit politique ou conjugale – voue ceux qui s’y livrent, à la destruction. Dans cette lettre de clôture, la parole est d’ailleurs accordée à une femme opprimée. Ainsi, il n’est pas exagéré de voir dans Les Lettre persanes, une dimension féministe. Montesquieu, homme des Lumières, est

« Saint François de Paule apparaissant aux pestiférés », - Nicolas Poussin avec sa « Peste des Philistins » - ou Goya et « L'Hôpital des pestiférés ». Les hommes mirent tout leur talent artistique à exorciser le mal en construisant des chapelles vouées aux saints protecteurs, des colonnes dites «de la peste» comme celle de Vienne, des calvaires... (A Vienne, la colonne de la peste élevée en 1682, commémore la terrible épidémie qui, trois ans plus tôt, avait emporté 30 000 personnes dans la capitale

essayer. To jeopardize = mettre en péril To jeopardiza : mettre en péril. A failed-attempt = un essai malheureux A failure : un échec A failure = un échec A failed-attempt : un essai malheureux. To be doomed to fail = être voué à l’échec To be doomed to fail : etre voué à l’échec. Talent de l’auteur To manage to = réussir à Biting irony = une ironie piquante Biting irony : une ironie piquante. To modulate = nuancer To modulate : nuancer. Mastery of language = maîtrise du langage Mastery

Dès lors, l’instauration d’un « regimen morum » pouvait-il s’adapter à l’instauration du divorce après la Révolution ? Tout d’abord, la période révolutionnaire instaure un mariage voué à perpétuité mais tempéré par la liberté individuelle (I). Mais le Code civil de 1804 le restreint en instaurant un mariage voué à perpétuité et légitimé par la raison d’Etat (II). La perpétuité du mariage tempérée par la liberté individuelle La famille étant vue comme la « pépinière » de l’Etat, la Révolution