Vipere Au Poing

les dessins de l’encyclopédie universelle, qu’il trouvait plus réalistes que les animaux réels qu’il voyait au jardin du Luxembourg. Il analyse ainsi au travers de son enfance sa vie de philosophe et ses idées. Enfin, Hervé Bazin, dans Vipère au poing, premier roman d’une trilogie à forte dominante autobiographique, décrit sa mère au travers du personnage de « Folcoche », contraction de « folle » et « cochonne ». Le personnage de Jean Rezeau, second enfant de la famille, est très proche de

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sentiments très prononcés. Les sentiments sont mis en avant lorsque le lecteur prend pitié la plupart du temps, un lien se tisse entre le « héros » et lui. Ce lien est bien plus prononcé dans les romans ayant un personnage principal ordinaire. Dans Vipère au poing de Hervé Bazin, le pauvre Jean Rezeau, dit Brasse-bouillon, décrit des rapports de tous les jours, entre un enfant et sa famille, plus particulièrement sa mère. Le lecteur peut par le biais de l’identification vu juste au dessus, prendre pitié

Démon qui tourmente les deux Amériques par des apparitions et des méchancetés, il se montre surtout au Brésil. AGUARES Grand duc de la partie orientale des enfers, il se montre sous les traits d'un seigneur à cheval sur un crocodile, l'épervier au poing ; il enseigne toutes les langues et fait danser les esprits de la terre. Il fait revenir à la charge les fuyards du parti qu'il protège et met l'ennemi en déroute. Ce chef des démons est de l'ordre des vertus : il a sous ses lois trente et une légions

innocent. Mais s'il s'agissait de ne retenir que le critère de la beauté morale , on exclurait les monstres moraux tels que Valmont dans Les Liaisons dangereuses de Laclos , la cousine Bette , Vautrin dans les romans de Balzac, Folcoche dans Vipère au poing d'Hervé Bazin, et la plupart des personnages de Mauriac . Un héros trop stylisé a quelque chose d'inhumain: c'est un homme incomplet qui a des qualités physiques et de caractère, mais non de sensibilité. Trop loin de nous, le personnage nous

histoires personnelle. On trouve dans chaque personnage une partie de la personnalité de l'auteur, ce cas est particulièrement vérifiable dans les romans autobiographiques où l'auteur raconte sa propre vie à travers un personnage. Nous pouvons citer Vipère au poing où Hervé Bazin relate, à travers le personnage de Jean, son enfance singulière marqué par une mère avec l'éducation très stricte. Cette technique est aussi identifiable dans Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline qui s'inspire de

Guizot (1833) où « les méthodes pédagogiques y sont autoritaires, le recours à la punition corporelle fréquent, et la répression obsessionnelle de la masturbation dans les internats masculins témoigne de la pression d’une morale puritaine. »1 Vipère au poing d’Hervé Bazin (1948), ou encore le Sagouin de François Mauriac (1951) témoignent d’un univers matriarcal très déstabilisant où l’école joue un rôle également répressif. Mais la liste est longue : Les enfants terribles de Jean Cocteau, La vie devant

l’enfant. Son mari meurt, tué avec sa maîtresse par le mari de celle-ci. Le fils de l’héroïne est dépensier et ruine sa mère. Elle finit par aller vivre chez une servante, et son dernier bonheur est la venue au monde de petits-enfants. Le Nœuds de Vipère, de François Mauriac est également un enchaînement des souvenirs d’un homme mourant, qui relate l’histoire de sa vie, et notamment de sa famille. Il parle de sa mère, de sa femme, de ses maîtresses, de ses enfants, et des raisons pour lesquelles ils

lorsqu’elle met l’accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalité. », qui montre bien qu'il y a une focalisation sur lui même et sur des faits, non des rêves. Nous pouvons prendre pour exemple l'œuvre de Hervé Bazin, Vipère au poing (et aussi indirectement la suite avec La mort du petit cheval et Le cri de la chouette). En effet dans ce roman, il partage de manière romancée, son enfance avec le lecteur. De ce fait, il ne prend pas en compte les rêves de l'époque, ne s'attardant

important, l’enfant a observé ses parents et il exprime peu à peu une posture par rapport à ce modèle. Dans de nombreux romans, on voit par exemple s’exprimer un rejet des valeurs incarnées par le modèle parental ou familial : Hervé Bazin, dans Vipère au poing, exprime son rejet du monde bourgeois dans lequel il est né ; Annie Ernaux, dans plusieurs de ses romans, analyse l’incompréhension qui a longtemps rempli la relation qu’elle avait avec sa mère, ouvrière et inculte. Au niveau collectif, on constate