Victor Hugo Les Contemplations Le Mendiant

VICTOR HUGO XIX ème  siècle Jone González Araña 2013 VICTOR HUGO ­ 1 VICTOR HUGO ET LE XIXème SIÈCLE A. INTRODUCTION a. Contexte historique b. La littérature au XIXème siècle c. Vie de Victor Hugo B. TRAJET LITTÉRAIRE a. Oeuvres de Victor Hugo b. Poésie c. Théâtre d. Roman i. “Les Misérables” e. Artiste graphique C. ÉVOLUTION IDÉOLOGIQUE (Homme politique) D. CONCLUSION VICTOR HUGO ­ 2 A. INTRODUCTION a. Contexte historique Le  XIXème  siècle  est 

poétiques de Lamartine, en 1820, aux Contemplations de Victor Hugo en 1856. Ce mouvement esthétique européen fait une place toute particulière au lyrisme et à l’effusion du moi avec un goût marqué pour la mélancolie : les poètes vont donc exprimer leur mal de vivre et leurs souffrances affectives en méditant sur la mort, sur Dieu, sur l’amour et la fuite du temps, sur la nature et sur la gloire, et au-delà de ces thèmes lyriques traditionnels sur la fonction du poète (Hugo) et sur une perception plus originale

d’œuvres artistiques et littéraires notamment le roman de Victor Hugo, Notre Dame de Paris publié en 1831. Le lecteur y découvre un monument lugubre et froid en plein XVème siècle au Moyen-Age, servant tantôt de théâtre, tantôt de témoin à une action romanesque, tantôt d’asile à un peuple désespéré. Nous allons donc pouvoir nous demander en quoi la cathédrale Notre Dame de Paris est représentée comme un personnage ambigu dans le roman de Victor Hugo. Nous nous intéresserons dans un premier temps à son

nox sans la voir de Victor Hugo. Dans Océano nox, tout comme dans Brise Marine, Victor Hugo et Stéphane Mallarmé expriment le désarroi, la délicatesse et l’impuissance des hommes face à une mer implacable ; ainsi que la liberté qu’elle évoque, sentiment d’exaltation que l’on retrouvera aussi dans le L’Homme et la Mer de Charles Baudelaire. Le poème, La mer, le soir de Jean Richepin décrit la mer à différents moments de la journée, et parle de l’effet qu’à cette contemplation de la mer sur les personnages

rêvée: "Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant / D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime"/ Et qui n'est , chaque fois,ni tout à fait la même/ Ni tout à fait une autre, qui m'aime et me comprend". Enfin dans un poème intitulé " Le Mendiant" Hugo rêve ,voit, imagine un ciel constellé à travers le haillon tout troué qui sert de manteau au pauvre hère qu'il a recueilli . Le poère revendique donc ce statut de rêveur et cette aptitude à s'évader et à discerner un ailleurs ou une autre réalité

La poésie est-elle vouée à l’expression des sentiments personnels ? Documents   A. Paul Eluard, Le Temps déborde, « Notre vie »,1947. B. Victor Hugo, Les Contemplations, Paucae meae, « Demain dès l’aube… », 1856. C. Pierre de Ronsard, Le second Livre des Amours, 1578.. ( Sujet II : Dissertation La poésie est-elle seulement l’expression de sentiments personnels ? Pour répondre à cette question, vous vous appuierez sur les poèmes du corpus, sur ceux que vous avez vue en cours et

Les yeux d’Elsa ». La poésie permet au poète de libérer toute sa souffrance. Dans « Les contemplations », Hugo médite sur la misère et la souffrance, la vanité des biens terrestres, le destin de l'homme, la fatalité, l'immortalité de l'âme, l'infini et le sens de l'univers. Les morts prématurées et tragiques de sa fille et de son gendre auront un très grand impact sur l’œuvre et la personnalité de Victor Hugo. L’écrivain n'apprendra la mort de sa fille que 5 jours plus tard par la presse. Il ne pourra

Victor HUGO (France) (1802-1885) Né à Besançon, le 26 février 1802, il fut élevé à Paris, loin de son père, Léopold-Sigisbert qui, issu d'une lignée de cultivateurs et d'artisans lorrains, était officier dans l’armée napoléonienne où il allait s'élever par degrés au grade de général. La gloire militaire, avec ses accents d'épopée sous l'Empire, marqua son enfance. Sa mère, d'origine vendéenne et d'esprit voltairien, unissait à un déisme émancipé des convictions royalistes. La « blonde enfance»

Le Mendiant Un pauvre homme passait dans le givre et le vent. Je cognai sur ma vitre ; il s'arrêta devant Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile. Les ânes revenaient du marché de la ville, Portant les paysans accroupis sur leurs bâts. C'était le vieux qui vit dans une niche au bas De la montée, et rêve, attendant, solitaire, Un rayon du ciel triste, un liard de la terre, Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu. Je lui criai : « Venez vous réchauffer un peu. Comment

est fasciné par la ville, et s’inscrit donc à contre-courant dumouvement romantique qui puise son inspiration dans la nature.Dans la ville, il s’intéresse aux plus démunis : les vieillards et vieillesfemmes, les aveugles, les prostituées et les mendiants dont il révèle labeauté, cachée derrière la détresse.La ville est aussi le lieu de la solitude : celle des plus démunis, quisont laissés pour compte par la société, et celle du poète exilé dans laville, qui fait l’expérience de la solitude dans la