Victor Hugo Les Contemplation Les Roches

p4 Sous le ciel d’Albert Lozeau p6 Les nuages se fanent de Jim Morrison p8 Le Brouillard de Maurice Carême p10 Demain, dès l’aube de Victor Hugo p12 Tristesse d’Alfred de Musset p14 Au moment où Phébus de Guy de Maupassant p16 Apparition de Stéphane Mallarmé p18 Soleil couchant de Paul

plusieurs s'en vont qui devraient demeurer. Si l'on n'est plus que mille, eh bien, j'en suis ! Si même Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ; S'il en demeure dix, je serai le dixième ; Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là ! Victor Hugo, Les châtiments, 1852 À M. Félix Guillemardet Frère, le temps n’est plus où j’écoutais mon âme Se plaindre et soupirer comme une faible femme Qui de sa propre voix soi-même s’attendrit, Où par des chants de deuil

Introduction Victor Hugo est l’un des romantiques qui a été le plus inspiré par l’image titanique, fait que Pierre Albouy commente longuement dans son chapitre « le Cycle des titans » de sa thèse La création mythologique chez Victor Hugo. Dans la section « Entre Géants et Dieux » de la Légende des siècles, le poète nous décrit l’Olympe, demeure des dieux grecs, et puise largement dans la mythologie antique la matière de son poème. Mais nous notons déjà comme un souffle de révolte, les dieux sont

à nu sa sensibilité à travers son recueil, « Les fleurs du mal ». Face à un monde matériel violent et décevant, marqué par l’industrialisation, le poète crie son désespoir et révèle sa soif d’idéal et d’amour absolu, ou plonge dans la contemplation : de Victor Hugo (1802-1885) à Paul Verlaine (1844-1896) la poésie laisse toute liberté pour exprimer sa sensibilité et fait une part belle à l’irrationnel et à l’individualisme. Le 20ème siècle prolonge ce chemin vers la liberté qu’offre la poésie pour

la vie de Hugo, des options encore plus fondamentales qui, elles, ont été constantes et qui servent en quelque sorte d’ossature à sa personnalité. Le choix de la liberté d’abord. La liberté en littérature, qui est première à ses yeux sans doute, mais aussi la liberté politique. La liberté en littérature, c’est-à-dire celle de renouveler les formes littéraires, le vocabulaire (" je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire "), et surtout de traiter librement n’importe quel sujet. Or Hugo a connu la

in a countryside, but who after gained lots of money and now return to his hometown, remembering the past. Texte A : Alphonse de Lamartine, « Milly ou la terre natale », Harmonies poétiques et religieuses, 1830. Texte B : Victor Hugo, « Aux Feuillantines », Les Contemplations, 1857. Texte C : Yves Bonnefoy, « La Maison natale », Les Planches courbes, 2001. Texte A : Alphonse de Lamartine, « Milly ou la terre natale », Harmonies poétiques et religieuses, 1830. Voilà le banc rustique où

Anthologie Les contemplations, Victor Hugo Mes vers fuiraient, doux et frêles,  Vers votre jardin si beau,  Si mes vers avaient des ailes,  Des ailes comme l'oiseau. Ils voleraient, étincelles,  Vers votre foyer qui rit,  Si mes vers avaient des ailes,  Des ailes comme l'esprit. Près de vous, purs et fidèles,  Ils accourraient nuit et jour,  Si mes vers avaient des ailes,  Des ailes comme l'amour. Choix du poème : Hier, le vent du soir, dont le souffle caresse,  Nous apportait

au clair-obscur des eaux ; On a le doux bonheur d’être avec les oiseaux Et de voir, sous l’abri des branches printanières, Ces messieurs faire avec ces dames des manières. Victor Hugo, ( 1802-1885) Victor hugo né en 1802 puis meurt en 1885 Son poème" Après l'hiver" parrut le 26 juin 1878 dans le receuil " les contemplations" " Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille" Automne malade Automne malade et adoré Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies Quand il

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p8 Paul ELUARD Comprenne qui voudra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p10 Paul CLAUDEL Ténèbres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p11 Victor HUGO Mors . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p12 PREFACE Cette anthologie présente un ensemble de huit poèmes liés par un même thèmes : le poème funeste. Les huit poèmes mettent

nox sans la voir de Victor Hugo. Dans Océano nox, tout comme dans Brise Marine, Victor Hugo et Stéphane Mallarmé expriment le désarroi, la délicatesse et l’impuissance des hommes face à une mer implacable ; ainsi que la liberté qu’elle évoque, sentiment d’exaltation que l’on retrouvera aussi dans le L’Homme et la Mer de Charles Baudelaire. Le poème, La mer, le soir de Jean Richepin décrit la mer à différents moments de la journée, et parle de l’effet qu’à cette contemplation de la mer sur les personnages