Vicomtesse De Beauséant

INTRODUCTION : Bien avant sa métamorphose finale lors de la dernière scène du roman, Eugène de Rastignac est initié au succès par deux  « mentors » : la vicomtesse de Beauséant et l’ancien forçat Vautrin ; avec chacune des deux leçons présentées jouant un rôle crucial dans la formation du jeune « loup ». Une question se pose : à la fin des deux extraits étudiés, lequel des deux discours Eugène choisira-t-il d’appliquer ? Par conséquent, nous comparerons ces deux discours en deux principaux axes ;

Madame de Beauséant. Comment Rastignac s’est-il intégré dans cette société parisienne ? Pour cela nous étudierons tout d’abord les relations entre chaque personnage puis les caractéristiques d’une société mondaine et enfin l’influence de ces relations sur la société mondaine. I. Les relations entre les personnages Eugène de Rastignac, jeune étudiant en droit est arrivé à Paris pour découvrir la haute société de Paris et gagner de l’argent. Sa cousine Madame de Beauséant tente de l’épauler

personnelle. Le clergé et la noblesse veulent retrouver leurs prérogatives de l’ancien régime. Un jeune homme sans titre et sans argent n’est rien ! Rastignac a un atout : son origine noble incontestée qui lui ouvre les portes du salon de la Vicomtesse de Beauséant mais il est pauvre. La monarchie de Juillet (1830-1848) Elle tire son nom de la révolution de juillet 1830 (émeutes) Règne de Louis-Philippe, roi des Français. Ce régime favorise la grande bourgeoisie d’affaires et fait entrer les nobles

Goriot » et non Monsieur. - La vicomtesse de Beauséant : La vicomtesse est la cousine d'Eugène de Rastignac et l'amante du marquis d'Ajuda-Pinto. C'est elle qui entreprend de donner à Rastignac sa première leçon d'arrivisme. Elle appartient à la haute noblesse et organise de nombreux bals prestigieux. A la fin du livre, trahie par son amant, elle décide de partir en Normandie (Courcelles). - Le marquis d’Ajuda-Pinto : Il est l’amant de la vicomtesse de Beauséant ce qui ne l’empêche pas d’épouser

ignorées par les deux hommes. Rastignac, qui est issu d'une famille provinciale modeste, est ébloui par la vie parisienne. Il délaisse rapidement ses études et tente de percer dans la haute société. Il est aidé en cela par sa cousine, la vicomtesse de Beauséant, qui l'invite à un bal où il rencontre Anastasie de Restaud. Il tente sa chance avec elle, mais est rapidement mis à l'écart quand il découvre le fossé culturel et surtout financier qui le sépare de la dame, de son mari et de son amant. Décontenancé

tourtereaux. Les espoirs du vieillard seront déçus. Delphine est tout entière occupée à être reçue chez la Vicomtesse de Beauseant qui règne sur le tout paris, et dont le salon au Faubourg Saint Germain ne souffre qu’aux gens titrés de longue date .Ce qui n’est pas le cas de Delphine, ex roturière .Eugene de Rastignac réussit tout de même à la faire admettre au bal d’adieux de la vicomtesse qui quitte paris par dépit amoureux, après avoir été abandonnée par le marquis d’Ajuda pinto 5. ANASTASIE

------------------------------------------------- Le Père Goriot (1835), texte 2 : « Discours de Mme de Beauséant à Rastignac » Introduction La plupart des romans réalistes du XIXème siècle se présentent comme des romans d’éducation (encore appelés romans d’apprentissage ou d’initiation) qui se définissent comme l’apprentissage du personnage principal, apprentissage tant social que sentimental et psychologique. Le Père Goriot, publié en 1835 par Balzac est le type même du roman d’apprentissage

Résumé et personnages. Personnage: Eugène de Rastignac: (résident de la pension Vauquer). Il arrive tout droit de la ville de Charente (qui se trouve dans le sud de la France), il souhaite étudier le droit à Paris. Il est aidé par la vicomtesse de Beauséant qui l'introduit dans le « Grand monde ». Il y fait la rencontre de Jacques Collin, à la pension Vauquer, celui-ci se fait appeller Vautrin ( qui apparemment est homosexuelle). Celui-ci se trouve avoir une très mauvaise influence sur Eugène

c’est pourquoi Delphine est toujours à la recherche d’argent. Elle deviendra la maîtresse d’Eugène de Rastignac principalement par intérêt pensant qu’il pourra la faire parvenir, il réussit tout de même à la faire admettre au bal d’adieu de la vicomtesse qui quitte Paris par dépit amoureux, après avoir été abandonnée par le marquis d'Ajuda-Pinto. Elle est principalement l’une des adjuvante d’Eugène, grâce à elle, Rastignac a réussi à faire son chemin dans la haute société. Elle est sa sœurs ne ce

opéra ennuyeux. — N’êtes-vous pas allé voir hier madame de Beauséant ? dit une vieille femme au chef de la maison princière du pays. — J’y suis allé ce matin, répondit-il. Je l’ai trouvée bien triste et si souffrante que je n’ai pas pu la décider à venir dîner demain avec nous. — Avec madame de Champignelles ? s’écria la douairière en manifestant une sorte de surprise. — Avec ma femme, dit tranquillement le gentilhomme. Madame de Beauséant n’est-elle pas de la maison de Bourgogne ? Par les femmes