Vichy A T Il Existé

de la zone libre le 11 novembre 1942, la Radiodiffusion nationale commence à se pencher de plus en plus aux besoins et aux exigences de l'occupant. Pour expliquer cette soumission les figures de Pierre Laval (qui le 22 juin 1942 annoncera « je souhaite la victoire Allemagne parce que sans elle le Bolchevisme demain s’installera partout) et de Philippe Henriot, les batailles de la Relève et du STO, sont emblématiques. a) Le retour de Pierre Laval Une nouvelle ère s’ouvre avec le retour de Pierre

la loi du 25 Février 1875, l’Assemblée Nationale (réunion du Sénat et de la Chambre des députés) a transféré le pouvoir constituant à Pétain pour rédiger une nouvelle Constitution et la soumettre à la Nation. Pétain va délivrer des actes constitutionnels de 1940 à 1942 qui ne seront jamais soumis à l’approbation du peuple et seront considérés comme de nul effet dès la libération. Parallèlement à Vichy, De Gaulle proclame la poursuite de la lutte et se proclame chef des Français libres. Son gouvernement

mondiale et l’historien. Consigne : à travers une étude critique des documents montrez qu’il existe des mémoires plurielles de la Seconde Guerre mondiale tout en expliquant le rôle joué par les historiens. INTRODUCTION La fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 ouvre une période inédite où ceux qui ont vécu le conflit et les historiens tentent de faire émerger leur vérité sur cette période tourmentée. Dans ce contexte les documents proposés invitent à nous interroger sur les différentes visions

internationales ; les milieux �tudi�s�se composent de ��groupes r�els�� (dans un pr�c�dent ouvrage, Tout empire p�rira il d�veloppe sa th�orie des petits groupes)��; enfin, ses sources�: il a acc�s � ��une masses consid�rables d'archives qui venait d'�tre ouverte au public�� compos� de quatre ensemble�: ��papiers 1940��, ��Vichy��, ��Comit� national fran�ais de Londres��, ��Alger��. Le souci d'offrir au lecteur par ce r�sum� une base de travail pratique sur l'ouvrage �tudi�, impose de suivre d�coupage de

H I S T O I R E T E R M I N A L E 2 0 1 2 / 2 0 1 3 . Première partie : Le rapport des sociétés à leur passé. Chapitre 1 : Les historiens et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France. Introduction ! Le passé laisse des traces susceptibles d’unir ou de diviser les hommes. Sur un moment sombre de la Seconde Guerre mondiale, les mémoires peuvent être douloureuses, occultés, passionnées, partielles ou officialisées. ! Dans tous les cas, ce sont des discours, des représentations subjectives

critique tend à l’objectivité́. On lui attribue comme synonyme : la réminiscence ou le souvenir. À l'opposé, son contraire est l'oubli. Le devoir de mémoire signifie l’obligation de se souvenir de certains événements passés, en général des événements meurtriers comme des guerres, des génocides. Dans sa forme négative, il veut dire qu’on ne doit pas oublier les victimes de ces violences. Le document soumis à notre étude est un extrait de l'Allocution du président de la République Française Jaques Chirac

Thème 1 Le rapport des sociétés à leur passé Chapitre 2 Les mémoires : lecture historique Le mot « mémoire » est polysémique. C’est d’abord la faculté pour un individu de conserver et de se remémorer des connaissances (« avoir de la mémoire », « faire appel à sa mémoire »). Elle est alors forcément subjective. C’est aussi un patrimoine immatériel d’un groupe ou d’une société, dont elle assure la cohésion (« mémoire collective »). La pratique des commémorations permet d’entretenir cette mémoire

LA FRANCE EN 1945 I. La France au sortir de la guerre A) Un pays exsangue 1) Le bilan : * Bilan humain * Lourd : 600 000 morts (contre 1, 4M pendant la 1GM) * Classes creuses + déficit démographique mais reprise anticipée de la natalité Ex : politique familiale de Pétain * 44% de victimes civiles * Traumatisme des bombardements, des violences de la guerre Ex : massacres perpétrés sous l’Occupation par les Allemands * Traumatisme de la déportation * Traumatisme

Histoire et Mémoire Les historiens ne confondent pas Histoire et mémoire. A l’inverse de l’histoire, la mémoire isole un évènement de son contexte ; elle cherche à le tirer de l’oubli pour lui même et non pour l’insérer dans un récit cohérent créateur de sens; ceci s’explique parce que la mémoire est affective, tandis que l’histoire se veut rationnalisante. Cet antagonisme entre histoire et mémoire est la conséquence des profondes mutations qui, depuis plus d’un siècle, ont affecté la définition

DE FAÇON DÉSÉQUILIBRE. Vichy, enjeu de mémoire. 1995: Chirac reprend la thèse de l'appui volontaire de l' Etat Français à la mise en place de la solution finale dans un discours. Régime né de la défaite de Juin 1940 devant les nazis. Déroute militaire conjuguée avec la chute d'un régime républicain; l'histoire de Vichy s'inscrit dans la conjoncture courte de la débâcle qui a suscité le désespoir d'une nation et a permis la prise de pouvoir d'un clan politique hostile à la poursuite de la guerre