Valet De Comédie

Les relations entre maîtres et valets Dans le théâtre du XVIIème et du XVIIIème siècles. Toute l’ambigüité des rapports maîtres et valets apparait dès la comédie antique. Dès l’Antiquité, le valet-esclave est mis en scène par Plaute ou Térence. La tragédie ne concède aux esclaves affranchis que le rôle de confidents. Ce sont les comédies qui haussent les esclaves au statut de personnages à part entière jusqu’au XVIIIème siècle en s’inspirant de la commedia dell’arte italienne. A travers les

Le personnage du valet occupe une place prépondérante dans la comédie, en particulier aux XVIIème et XVIIIème siècles avec Marivaux, Molière et Beaumarchais. Que son nom soit Dorine, Figaro ou Arlequin,on peut se demander quel est son rôle parmi les personnages qui composent l'univers de la comédie. Nous verrons d'abord qu'il est, certes, un élément-clé d'un genre qui a pour objectif de divertir le public ensuite qu'il est aussi un personnage qui permet de faire avancer l'intrigue et finalement

MAITRES & VALETS TOUT AU LONG DE L’HISTOIRE Clara SUCCAR & Séléna TABBARA Sommaire • Introduction • XVIIème siècle  • XVIIIème siècle • XXème siècle • Conclusion Introduction • Toute l’ambigüité des rapports maîtres et valets apparait dès la comédie antique. Ce sont les comédies qui haussent les esclaves au statut de personnages à part entière jusqu’au XVIIIème siècle. A travers les siècles, le rôle du valet a évolué. XVII ème siècle • Les comédies de Molière Les rapports maître-valets, dans

Les valets au théâtre au 17eme 18eme et 19eme siècle Le valet est un personnage clé de la comédie des 17e et 18e siècles, alors même que son rôle social semble très limité dans la réalité. Le valet nous venge de tout ce que nous n'osons ou ne pouvons pas faire. Par un processus d'identification, le valet offre donc au spectateur aujourd'hui encore une liberté et une revanche symbolique contre tout ce qui le rend esclave, en battant son maître, ou en mentant effrontément pour s'en tirer. De plus

mondain, puis journaliste et homme de lettres, Marivaux écrit 27 comédies en un ou en trois actes. Il écrit essentiellement pour le Théâtre Italien qui a rouvert en 1716. Comme il fréquente les salons et que sa fantaisie orne subtilement les idées des Lumières, il est reconnu pour son mérite et est élu à l’Académie Française en 1742, contre Voltaire. L’Île des Esclaves est donc une de ses premières comédies. Elle est fortement inspirée de l’Utopie

maître et valet dans la pièce? -L’opposition maître-valet est-elle la seule source de conflit dans la pièce? -L’ïle des esclaves, comédie de caractère ou comédie de moeurs? - Dans quelle mesure peut-on dire que la pièce traite aussi du thème du théâtre? -Pourquoi a-t-on dit de Trivelin qu’il était une sorte de metteur en scène? -Quel est exactement le projet de Trivelin? - Qu’est-ce qui fait évoluer Arlequin au cours de la pièce? -Pourquoi la fin de la pièce relève-t-elle de la comédie larmoyante

sans rien avoir fait pour les mériter. Ce lieu commun est la vraie noblesse que l’on retrouve dans de nombreuses pièces (ex : Don Juan, Molière, IV, 4). Mais la nouveauté tient au fait à ce que la sentence prononcée est passée dans la bouche du valet de comédie (et non plus dans celle du père noble) : ce transfert constitue une égalisation des conditions. Figaro éprouve un complexe d’infériorité sociale ce qui accroît le sentiment de sa supériorité intellectuelle sur le Comte (qualifié d « homme assez

l'esprit, Monsieur, elle pourrait prendre ma place pour un peu de temps, et je prendrais la sienne ». Une telle stratégie de déguisement n’est pas nouvelle : elle fait partie des principaux ressorts de la comédie. C’est pourquoi on n’est pas étonné de retrouver ce stratagème dans la comédie de Musset. Mais ici l’extrait montre que le stratagème a déjà été éprouvé et que, visiblement il a échoué du fait de Marinoni : « Ne pouvaistu pas empêcher cela ? Je te confie le plus grand projet qui se soit

Les valets de Molière ont principalement un rôle comique. Ce comique peut se traduire de différentes façons: le comique de geste ( ex: la farce), le comique des mots (ex: phrases absurdes, interférence, répétition, comme lors de la scène 4 de l'acte I de Tartuffe), le comique de la situation (ex: le quiproquo, comme dans l'acte V de l'Avare) et le comique de caractère ( ex: lorsque le maître est rendu comique par l'inadéquation de ses valeurs par rapport au statut social qu'ils ont, comme dans le

I. Maîtres et valets sur la scène de l'histoire : Le valet fourbe et rusé du XVIIe siècle s'impose comme un type constitué aux comportements et procédés stéréotypés (type : le Scapin de Molière). Les valets de Molière doivent beaucoup à la tradition théâtrale. Ils empruntent leurs caractéristiques (vantardise, couardise, cupidité, ivrognerie, luxure, sens de l'intrigue, irrespect et insolence) aux esclaves astucieux et entreprenants de la comédie latine (Liban et Léonidas dans l'Asinaria de Plaute)