Valery Larbaud

fuit le véritable vrai », c'est ici que la citation de Paul Valéry prend tout son sens. En effet, cette fois, ces raisons tiennent plus particulièrement au récit. L'épreuve de l'écriture est une nouvelle déformation, c'est une recréation en un autre langage, un langage amélioré, pour des soucis stylistiques (...= Paul Valéry : Qui se confesse ment, et fuit le véritable vrai, lequel est nul, ou informe, et, en général, indistinct Paul Valéry, Variétés II (1929) : "En littérature, le vrai n'est

cette hésitation prolongée entre le son et le sens » (Valéry) En guise de conclusion, une citation du critique Gérard Genette, dans Mimologiques : « Le propre de la prose [pour Valéry, "prose" désigne, comme le rappelle GG, le langage courant et ne s'applique pas à la prose littéraire] est de toujours tolérer plusieurs formes pour un seul sens ; celui du poème, inversement, de toujours proposer plusieurs sens sous une seule forme. » Paul Valéry pense à tous les jeux phoniques auxquels se livre

de paul valéry en 1919 Au lendemain de la 1ère guerre mondial, plusieurs auteurs troublés par ces évènements consacrent leurs écrits à réfléchir sur ce sujet. C'est le cas de Paul VALERY, auteur de la 1ère moitié du XIXè siècle, poète héritier des symbolistes, qui publie en 1919 une lettre ouverte parue d'abord en anglais puis en français, et intitulée : La crise de l'esprit. Cette lettre relève du genre de l'essai : comme tout texte argumentatif, cet extrait défend une thèse : ici VALERY affirme

purification) " Un livre est le produit d'un autre moi que celui que nous manifestons dans nos habitudes, dans la société, dans nos vices. " Marcel PROUST (XX°) " Ecrire, c’est se défaire par la parole de l'oppression de ce que l'on est. " Paul VALERY (XX°) " Parler pour parler est la formule de délivrance. " NOVALIS (poète allemand fin XIX°) " On n'écrit que par nécessité, pour se libérer un moment. " Henri MICHAUX (poète français XX°) " Etrange, mystérieuse consolation donnée par la littérature

la femme selon lui. Guillaume Apollinaire a choisit de décrire ses amours perdus et la mélancolie sur fond de guerres dans son calligramme. Guillaume Apollinaire et Victor Hugo se servent du symbolisme animalier pour comparer le genre humain. Paul Valéry compare l'abeille à l'amour. Paul Eluard comparera également un animal, ici le chat, à l'amour à travers leur relation particulière. L’Albatros (1859) Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers

choses, et de très belles expositions. Le Val de Beauregard, car il m’a plongé dans une rêverie profonde. Sans rancune de Paul Eluard, il parle des prisonniers, j’ai trouvé ce poème touchant et réaliste. Et pour conclure,  le cimetière marin de Paul Valery, c’est le rapport entre conscience et corps, avec la présence de la mer. C'est, en 24 sizains, une méditation métaphysique, mais elle revêt une forme dramatique. Cette méditation abstraite a un caractère sensible et parfois sensuel. Et ce poème est

raté, dans les souffrances d'un divorce et de liaisons malheureuses, il écrit des poèmes et des romans jamais publiés. En 1947, le prix Apollinaire qu'il reçoit pour son recueil de vers, Jours, brise cet anonymat. Toutefois, sur les conseils de Paul Valéry, Hervé Bazin se tourne vers la prose. En 1948, le succès et le scandale, tous deux énormes, qui suivent la parution de Vipère au poing, le lancent définitivement. Grand prix de littérature de Monaco (1957), élu membre (1960) puis président (1973)

entre art poétique et art d’aimer chez Valéry, j’ai choisi de concentrer mon attention sur une figure particulière, celle de Narcisse, en cherchant à étudier comment ce personnage, qui parcourt l’œuvre de Valéry, établit un lien inédit entre l’art poétique valéryen et une forme singulière d’érotisme. L’œuvre de Paul Valéry se caractérise en effet par l’importance quantitative des textes théoriques, des Cahiers aux essais plus connus (Tel Quel, Variété). Valéry est d’ailleurs (quantitativement) davantage

cette période de drame. Elle fit alors le choix en écrivant ce journal de dénoncer les coupables, et de dénoncer la cruauté des événements et des morts. Elle commence à écrire en avril 1942, alors qu’elle vient de passer chez la concierge de Paul Valéry qui lui remet un livre avec une dédicace : « Au réveil, si douce la lumière, et si beau ce bleu vivant ». Les dernières pages du journal sont datées de février 1944 et se terminent sur une autre citation, un cri : « Horror ! Horror ! Horror !  ».

bourgeoisie. Orphelin de père alors qu’il a onze ans, il se réfugie très vite dans la littérature : c’est ainsi qu’il commence son Journal dont il poursuivra la rédaction toute sa vie. Il fréquente les cercles littéraires parisiens et rencontre Paul Valéry et admire Stéphane Mallarmé. Après un voyage en Afrique du Nord (1893-1895), Gide publie plusieurs livres. Il participe par ailleurs à la création de la Nouvelle Revue Française. Les Faux-monnayeurs est un roman publié en 1926 : l’un des personnages