Val d'Argent

LE DORMEUR DU VAL C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent; où le soleil de la montagne fière, Luit; C'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pale dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature

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oreilles et sans yeux» du poème ont fait leur travail et il ne reste que les «vieux os» sur les squelettes. b)... par l'innocence Le dormeur du val – Rimbaud - 1895 C'est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous

Français Poème 1 : Le dormeur du val C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent; où le soleil de la montagne fière, Luit; C'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pale dans son lit vert où la lumière pleut.

Veuillez remplir les espaces prévus à cet effet. « Le dormeur du val », de Rimbaud Tableau-synthèse Déduction Repérage des illustrations Interprétation Idées principales et thèmes Procédés d’écriture Preuves textuelles Explication de l’illustration Oppositions dénonçant la guerre Ne pas faire la guerre Caractéristiques Nature : « Verdure » (v.1), « rivière » (v.1), « herbes » (v.2), « soleil » (v.3) et « montagne fière » (v.3) Oppositions entre le soldat et la nature : La nature

chemin où prospèrent la ronce Et l’ortie, ô la mort sans plus ces émois lourds, Délicieuse et dont la victoire est l’annonce ! Paul Verlaine Le dormeur du val C’est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue

baccalauréat, gagne Paris, puis Belgique. Retour à Charleville un an après. Il repart pour Paris (15 jours), retourne chez lui faute d'argent. Il a pour les insurgés de la commune une pensée fraternelle. Révolte et haine vivace pour le conformisme social - 1870/1871 : ✓ Rages de César : proclame son mépris pour l'Empereur ✓ Le dormeur du Val : plaint les victimes de la guerre ✓ Les Effarés : détresse des pauvres ✓ Les pauvres à l'église, Les premières

a composé cette poésie en évoquant le travail dur, pénible et acharné des enfants. Il met en évidence dans un premier temps, le travail excessif, d’un travail industriel, d’une jeunesse fragile. Cette poésie est en alexandrins. • Le dormeur du Val d’Arthur Rimbaud, grand poète français aux idées libertaires, est tous comme les autres poèmes, écrit dans un contexte bien particulier, la bataille de Sedan. Dans ce poème, le champ lexical de la nature est omniprésent, ce qui nous met dans un environnement

Anthologie poétique 1-le dormeur du val, Arthur Rimbaud (1854-1891) Le dormeur du val C'est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls