Un Temps De Chien Aragon

INTRODUCTION De toutes époques, la littérature a marqué la société et en a été le reflet ou plutôt fut-elle l’image des changements à venir. En effet, les artistes ont de tous temps écrit afin de faire bouger la société, de créer un choc dans le but de créer du mouvement, des modifications. Toutefois, chaque changement n’est pas créé de toute pièce, il découle d’autres idéaux, d’autres pensées qui furent modifiées. Ainsi fut-ce le cas pour des mouvements littéraires comme le dadaïsme et le surréalisme

accompagné de sa lyre, instrument de musique semblable à la harpe et très populaire dans les civilisations antiques, donnant naissance à la notion de lyrisme. Ses pouvoirs surnaturels lui viennent de son chant, qui charme la nature entière, endort le chien des Enfers Cerbère afin d’aller retrouver sa bien-aimée. En outre, les grandes œuvres poétiques sont chantées : L’Enéide de Virgile, suscitant l’admiration de générations de lettrés de l’Antiquité jusqu’à nos jours, et source d’inspiration récurrente

sont-elles que des imitations? En nous fondant sur des exemples littéraires et paralittéraires, nous nous demanderons si hormis le fait d'être de simples copies d'un original, les réécritures ont d'autres fonctions. Il s'agir donc d'étudier dans un premier temps en quoi la réécriture est une simple copie du texte source, mais de voir aussi qu'elle est un texte original à part entière. Enfin, nous nous intéresserons aux réelles finalités de celle-ci. La réécriture est tout d'abord, une simple copie

aux élèves la valeur du « poétique » par comparaison avec des écrits « non poétiques », rassemblés évidemment autour d’une unité problématique. L’on pourrait proposer, entre autres exemples, de confronter une vue de Paris chez Baudelaire, Hugo ou Aragon avec un discours d’urbaniste ou d’historien et un extrait de guide, afin de faire surgir par confrontation les particularités de la visée poétique, laquelle ne passe pas par l’effacement de la référence, mais par un autre mode de prise en charge de

et cent Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre Ils ne devaient jamais plus revoir un été La fuite monotone et sans hâte du temps Survivre encore un jour, une heure, obstinément Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou D'autres

grands hommes. Vers 1927, il allait au manoir d’Ango quand il ne voulait pas être dérangé. C’est dans cette cahute qu’il va écrire Nadja. La statue d’Etienne Dolet à Paris le mettait mal à l’aise et l’attirait en même temps. Lors de la première représentation de « Couleur du temps » d’Apollinaire au théâtre, alors qu’à l’entracte il parlait avec Picasso, un homme le prend pour un de ses amis. Par l’intermédiaire de Jean Paulhan, il découvre qu’il s’agit de Paul Eluard. Un jour, alors qu’il se promenait

(1497-1544) Paul Verlaine (1844-1896) François Ier (1494-1547) Arthur Rimbaud (1854-1891) Joachim du Bellay (1522-1560) Guillaume Apollinaire (1880-1918) Pierre de Ronsard (1524-1585) Paul Eluard (1895-1952) Théophile de Viau (1590-1626) Louis Aragon(1897-1982) Vincent Voiture (1597-1648) Jacques Prévert (1900-1977) Pierre Corneille (1606-1684) Jean-Jacques Rousseau (1712-1778)  Alfred de Vigny (1797-1863) Victor Hugo (1802-1885) Jules Barbey d'Aurevilly (1807-1889) Alfred de Musset (1810-1857)

A-La poésie lyrique séance 1 lecture Le lyrisme d’Apollinaire : « Le Pont Mirabeau » (p.224-225, manuel Français Livre Unique 3ème Hatier) Analyse du poème. Repérage des éléments, dans la métrique, et dans les images poétiques, mimant la fuite du temps et la permanence sentiments séance 2 lecture L’amour, la nature et la poésie dans “Hélène”, de R.G. Cadou R.G. Cadou “Hélène” (p.226-227, manuel Français Livre Unique 3ème Hatier) Analyse du poème. Repérage des champs lexicaux et métaphores. séance

lecteur : • métaphores (« sur la mousse des nuages / sur les sueurs de l’orage ») • comparaisons (« Les yeux vides et le sein froid / comme une grenouille en hiver ») • allégories qui personnifie des idées abstraites (Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses… » ou Liberté) • chiasme (« Le matin est neuf, neuf est le soir ») 3) La poésie durant la Seconde Guerre mondial a) Le second conflit mondial ouvre des voies diverses et nouvelles à l’engagement

écrivains combattants (écrivains devenus combattants, combattants devenus écrivains et écrivains de l’arrière) est similaire de part et d’autre du Rhin jusqu’en 1920. La fin de la guerre conduit à la démobilisation de cette littérature guerrière. Le temps des écrivains combattants cède la place aux écrivains survivants. Nicolas Beaupré, dans son ouvrage remarquable, évoque alors les transformations de l’écriture de la guerre. Celle-ci se différencie nettement, dès 1920, en France et en Allemagne. Elle