Un Plaisant Baudelaire

qu'ils en savent ; il s'oriente dans cette région lointaine comme s'il en était originaire ; il discourt des moeurs de cette cour, des femmes du pays, de ses lois et de ses coutumes : il récite des historiettes qui y sont arrivées ; il les trouve plaisantes, et il en rit le premier jusqu'à éclater. Quelqu'un se hasarde de le contredire, et lui prouve nettement qu'il dit des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre l'interrupteur. « Je n'avance, lui dit-il

priviligié surtout chez les romantiques mais aussi chez les poètes des courants suivants, est celui de l'amour. Les femmes inspirant cet amour, dans le bonheur ou dans la souffrance, sont parfois devenues de véritables muses, comme Jeanne Duval pour Baudelaire ou Elsa pour Aragon. Apollinaire, dans Le Guetteur Mélancolique, crie sa douleur de ne pas être aimé. Les sonnets de Louise Labé sont également inspirés par une déception amoureuse. Le poète est souvent un être malheureux, mais l'amour n'est

comme Jeanne Duval pour Baudelaire dans « Parfum exotique » dans lequel le lyrisme sensuel évoque un ailleurs paradisiaque. Le poète est souvent un être malheureux, incompris, mais l'amour n'est pas la seule cause de son mal-être. Il s'agit parfois d'un mal plus compliqué, plus personnel : le spleen. C'est un état d'insatisfaction générale de l'âme. De nombreux poètes ressentent un besoin d'Idéal ou d'Ailleurs qu'ils ne peuvent exprimer qu'à travers la poésie. Baudelaire évoque ainsi dans la partie

techniques, ces procédés permettent en réalité l’expression d’une réflexion sur des thèmes sérieux. I La réflexion sur des thèmes sérieux s’oppose aux notions d’art et de poésie. La poésie et l’art sont considérés en général comme légers et plaisants, ils ne doivent pas assumer une réflexion trop poussée, la réflexion étant à première vue contraire au plaisir. Dans l’antiquité, la poésie est utilisée pour s’exprimer de façon littéraire, la poésie est décrite comme un énoncé centré sur la forme

représenter la famille royale : ex.: Les Ménines représentant l'infante avec des naines très laides autour). « Il n'est point de serpent, ni de monstre odieux qui par l'art imité ne puisse plaire aux yeux » (Boileau) => l'art peut rendre toute réalité plaisante. La laideur a sa place en art parce qu'elle ne reste pas laideur. XVIII : surtout une esthétique de la grâce. Mais grâce = rupture avec les règles. C'est un siècle qui cependant ne renonce pas au concept de « belle nature » dans laquelle il faut

transcrit selon sa vision. Le poète est souvent assimilé à un homme sérieux et grave. Mais aussi quelqu’un de marginaux, terrassé par un mal être intérieur profond et souvent incompris. C’est d’ailleurs souvent ce qu’on a dit de Verlaine ou encore de Baudelaire. Par conséquent, les thèmes traités ont, la plupart du temps, un rapport avec l’humain. Le sérieux de la poésie apparait aussi à travers les sujets traités comme la mort dans La mort n’est rien d’ Henry Scott Holland, l’amour dans La courbe de tes

Opposition facile dans la mesure où l’un applique les conseils de l’autre. • Sage : contexte édénique : heureux serein, il fait preuve de discernement et de tranquillité dans ses actes (« ébranchait, émondait » : diversité plaisante des activités). Actes réfléchis, choix à faire plaisants, pas de labeur. • Ce qui concerne philosophe : antithétique par rapport au sage + actions qui connotent la mort (« faux du temps, noir rivage ») + hyperboles (« universel abatis ») + sonorités cassantes («coupe », « taille »

La vie antérieur : Baudelaire • Introduction Rédigé en 1857 par Baudelaire Charles, La vie antérieure est un extrait du recueil « Les Fleurs du Mal ». Ce sonnet composé de quatorze vers dodécasyllabiques, se situe dans la partie « Spleen et Idéal ». Le poème lyrique est basé sur une opposition entre l'idéal baudelairien et l'omniprésence du spleen, ce qui explique par ailleurs le titre de la section dont il est issu. L'écrivain a probablement puisé son inspiration d'un long voyage forcé à destination

et/ou graphique des mots (le signifiant) et leur sens (le signifié). En poésie, le lecteur doit être particulièrement sensible aux sonorités, car elles renforcent le sens des mots. Par exemple, les voyelles i et é sont aiguës et considérées comme plaisantes ; inversement les consonnes r, k et g peuvent être considérées comme dures. Une allitération est la répétition d'un même son-consonne et une assonance est la répétition d'un même son-voyelle. d. La versification * Il s'agit des règles qui

truc mais on le dit quand même (c’est une figure de style) -ponctuation excessive -adverbe d’intensité : « absolument » -émotion recherché : comique/ satirique/ironique/pathétique -argument indirect, implicite Forme : apologue : récit vif, court, plaisant, moral (fable, conte, mythe, atopie, conte philosophique) LA POESIE : QUETE DE SENS Vient de poyey qui signifie création .Une poésie c’est la création, c’est de l’avant garde sur les mots. Le poète a un coup d’avance. Il renouvelle le langage