Un Monde Sans Conflit Est Il Pensable

relation d’un individu au monde. Chacun vit les événements, les ressent d’une façon qui lui est propre. Cet ensemble de sentiments et de pensées sont part de ce que Laing nomme « to experiment ». Je sais que l’autre a une expérience particulière du monde. Dans le cadre des entretiens que je mène, c’est à cette expérience que je tente d’avoir accès. Or je ne peux tenter de percevoir cet aspect de cet être humains, en face de moi, qu’a travers ma propre expérience du monde. Il y a ici un problème d’auto-référencement

être ma sûreté ; je ne puis me confier qu'à la loi, je ne veux croire que les promesses de la loi »27. L'établissement de la constitution doit donc assurer le règne de la loi et du droit et non celui des hommes ; il s'agit de « faire rentrer tout le monde sous la domination protectrice des lois »28. La constitution est donc l'assise de la « garantie sociale » et doit renfermer tout ce qui concerne la liberté d'un pays et celle des individus. Discours préliminaire précité (note 14), p. 94. Séance du

suite d'un travail spécial. De ce fait, nous nous heurtons, dans notre travail analytique, à d'innombrables difficultés et obscu- rités, lorsque nous voulons nous en tenir à nos définitions habituelles, en ra- menant, par exemple, la névrose à un conflit entre le conscient et l'incon- scient. A cette opposition nous devons, étant donné la manière dont nous concevons la structure psychique, en substituer une autre : l'opposition entre le Moi cohérent et les éléments détachés du Moi et refoulés. Mais

suite d'un travail spécial. De ce fait, nous nous heurtons, dans notre travail analytique, à d'innombrables difficultés et obscu- rités, lorsque nous voulons nous en tenir à nos définitions habituelles, en ra- menant, par exemple, la névrose à un conflit entre le conscient et l'incon- scient. A cette opposition nous devons, étant donné la manière dont nous concevons la structure psychique, en substituer une autre : l'opposition entre le Moi cohérent et les éléments détachés du Moi et refoulés. Mais

cette perspective le style n'est pas tant un ensemble de procédés, comme dans la lignée de la rhétorique, que l'expression d'une "vision du monde" singulière qui donne accès à une mentalité collective. Chaque oeuvre constitue un univers clos, incommensurable à tout autre, en qui s'opère une double réconciliation : entre la conscience de l'auteur et le monde, mais aussi entre l'extrême subjectivité de l'auteur et l'universalité de son époque. Ce type d'approche se place dans la continuité de l'esthétique

Métaphysique, de Morale et de Politique ; mots très bons pour la controverse, la dialectique, l’éloquence ; aussi propres aux analyses illusoires et aux subtilités infinies qu’aux fins de phrases qui déchaînent le tonnerre. Paul Valéry, Regards sur le monde actuel, « Fluctuations sur la liberté » (1938) Méfiance, donc. Avec les mots de ce genre, le « terrorisme conceptuel » risque d’être fréquent. Si un penseur défend une conception de la liberté, bien souvent il ne fait pas œuvre de scientifique ni

Métaphysique, de Morale et de Politique ; mots très bons pour la controverse, la dialectique, l’éloquence ; aussi propres aux analyses illusoires et aux subtilités infinies qu’aux fins de phrases qui déchaînent le tonnerre. Paul Valéry, Regards sur le monde actuel, « Fluctuations sur la liberté » (1938) Méfiance, donc. Avec les mots de ce genre, le « terrorisme conceptuel » risque d’être fréquent. Si un penseur défend une conception de la liberté, bien souvent il ne fait pas œuvre de scientifique ni

St Guillaume est très loin des sciences sociales : « Les sciences politiques, produit bâtard à moitié science, à moitié art ». Il est probablement un domaine de l’activité sociale qui connait le plus de prénotions : le politique. Très vite, tout le monde à des opinions sur le politique. Il faut, si l’on reprend ces enseignements, ne pas céder à la magie de la politique. Il faut se défaire des représentations que l’on peut avoir du politique. - « On ne peut comprendre les intérêts, les motivations

vie humaine est donc intercalée entre des vies qui la précèdent et d'autres qui la suivent : là est le fondement des changements qui affectent la structure du monde, la cause première du devenir. cité par Bruno Rigoult FREDERIC GAUSSEN (ne en 1935), Le Monde (15 novembre 1981), « Generation », Longtemps journaliste au quotidien Le Monde, Frédéric Gaussen est l' auteur de nombreux articles concernant la vie sociale. II s'intéresse ici au mot « génération ». I y a plusieurs façons d' entendre

biologique mais aussi une sphère autonome irréductible aux phénomènes physiobiologiques. Ce faisant, la psychanalyse devint la méthode d’une nouvelle science d’un « appareil d’âme/d’esprit » dont les dysfonctionnements, les tensions, les traumatismes, les conflits, pouvaient parfois se traduire dans le corps (par exemple la conversion hystérique). À l’intérieur de la psychanalyse, et à la suite de Freud qui ne s’intéressa pas véritablement lui-même aux malades somatisants chroniques, certains comme Ferenczi