Un Long Dimanche De Fiançailles Personnages

..................................................37 1) Des personnages vivants..................................................................................................37 a) Modèles réels...............................................................................................................38 b) L’homme Maupassant dans l’oeuvre...........................................................................39 c) Personnages pour eux-mêmes...............................................

écrits de tout genre dénonçant les atrocités des deux guerres mondiales et leurs conséquences postérieures. Cependant, si les œuvres qui écrivent et décrivent la Grande Guerre ont pour principale fonction de témoigner d’une expérience vécue qui en dit long sur la souffrance des combattants et leur transformation en « chair à canon », on peut néanmoins y recueillir de précieuses informations sur la vie à l´Arrière, cet espace urbain qui, par opposition au Front où se déroule les combats, regroupe tous

d'humain, “A ce tigre altéré de tout le sang romain. “Combien pour le répandre a-t-il formé de brigues ! 170 “Combien de fois changé de partis et de ligues, “Tantôt ami d'Antoine, et tantôt ennemi, “Et jamais insolent ni cruel à demi !” Là, par un long récit de toutes les misères Que durant notre enfance ont enduré nos pères, 175 Renouvelant leur haine avec leur souvenir, Je redouble en leurs cœurs l'ardeur de le punir. Je leur fais des tableaux de ces tristes batailles Où Rome par ses mains déchirait

puis s’alternaient, séparés par une bande rouge, des losanges de velours et de poils de lapin ; venait ensuite une façon de sac qui se terminait par un polygone cartonné, couvert d’une broderie en soutache compliquée, et d’où pendait, au bout d’un long cordon trop mince, un petit croisillon de fils d’or, en manière de gland. Elle était neuve ; la visière brillait. – Levez-vous, dit le professeur. Il se leva ; sa casquette tomba. Toute la classe se mit à rire. Il se baissa pour la reprendre. Un voisin

écrivain. 15 20 1 . Appentis : entrepôt, abri où on place du matériel 2- Musette : 25 sac de toile porté en bandoulière 3- Foyer : cheminée, lieu où l’on fait du feu 30 Je le revois, occupé à sa grande toilette des dimanches matin, aiguiser son rasoir sur la pierre, faire mousser sa barbe avec le blaireau, se raser lentement, précautionneusement, et passer sur ses joues une eau de Cologne dont je n’ai jamais retrouvé sur d’autres la fraîcheur. Je sens encore l’odeur

Rita ; elle m‘apporterait une cannette de bière, irait border les enfants puis reviendrait s‘asseoir à côté de moi sur le canapé. Comment était-ce possible ? avait-il pris sa retraite anticipée ? Dexter s‘était-il assagi ? Avais-je tourné au fond du long couloir sombre pour ressortir à l‘autre bout métamorphosé en un Dexter Domestiqué ? M‘arriverait-il à nouveau de placer une goutte de sang sur une lamelle de verre bien propre comme je le faisais toujours, mon trophée de chasse ? — Dix ! Attention

puis s’alternaient, séparés par une bande rouge, des losanges de velours et de poils de lapin ; venait ensuite une façon de sac qui se terminait par un polygone cartonné, couvert d’une broderie en soutache compliquée, et d’où pendait, au bout d’un long cordon trop mince, un petit croisillon de fils d’or, en manière de gland. Elle était neuve ; la visière brillait. – Levez-vous, dit le professeur. Il se leva ; sa casquette tomba. Toute la classe se mit à rire. Il se baissa pour la reprendre. Un voisin

semblaient avoir des balles à en revendre, des pleins magasins sans doute. La guerre décidément, n’était pas terminée ! Notre colonel, il faut dire ce qui est, manifestait une bravoure stupéfiante ! Il se promenait au beau milieu de la chaussée et puis de long en large parmi les trajectoires aussi simplement que s’il avait attendu un ami sur le quai de la gare, un peu impatient seulement. Moi d’abord la campagne, faut que je le dise tout de suite, j’ai jamais pu la sentir, je l’ai toujours trouvée triste

puis s’alternaient, séparés par une bande rouge, des losanges de velours et de poils de lapin ; venait ensuite une façon de sac qui se terminait par un polygone cartonné, couvert d’une broderie en soutache compliquée, et d’où pendait, au bout d’un long cordon trop mince, un petit croisillon de fils d’or, en manière de gland. Elle était neuve ; la visière brillait. – Levez-vous, dit le professeur. Il se leva ; sa casquette tomba. Toute la classe se mit à rire. Il se baissa pour la reprendre. Un voisin

obtenu le prix Nobel de littérature en 1982. Présentation PAR ALBERT BENSOUSSAN S’il est vrai que tout romancier véritable, depuis Balzac, fait concurrence à l’état civil en inventant un univers, démiurge tyrannique, père capricieux ou sadique de personnages à sa merci, déicide supplantant tout autre divinité, Gabriel Garcia Marquez, fasciné par l’absolu de l’écriture et la puissance du verbe, en modelant dans le tohu-bohu génésiaque Cent Ans de solitude, s’est voulu Créateur, en majuscule et en majesté