Trouvère

ouvrages étaient écrits en langue romane, et non en latin. À son origine, le roman est donc un récit littéraire, généralement écrit en vers, rédigé en «roman», c'est-à-dire en langue «vulgaire». C'est cette forme du «roman» que les troubadours et trouvères utilisent pendant tout le Moyen Âge, afin de raconter les exploits des chevaliers. Il ne faut pas oublier qu'à cette époque, le récit écrit n'est qu'un support pour la mémoire, puisque la littérature est profondément orale: ses destinataires sont

conclusion des débats et non des points de vue divergents. En plus du récit majeur de Geoffroy de Villehardouin, Robert de Clari, petit chevalier de la croisade nous a laissé son témoignage. Auquel il faut ajouter les témoignages littéraires, issus des trouvères comme Conon de Béthune et des troubadours tel Raimbaut de Vaqueiras. Notre témoin favorable à la conquête de Constantinople, nous relate dans ce passage les délibérations qui se tiennent au camp croisé avant le siège. Puis il fait un récit épique

de la population. Ainsi, l'origine des auteurs est au départ aristocratique noble. Le premier troubadour est Guillaume d'Aquitaine (Duc de Poitiers et d'Aquitaine). La lyrique courtoie se décline avec au sud, des troubadours et, au nord avec les trouvères. La lyrique courtoise vient du sud et elle se développe dans le nord après. C'est une poésie de court et elle célèbre un idéal de vie qui est la courtoisie qui chante une nouvelle vision de l'amour, la fin'amor. La courtoisie est un idéal de

d'une femme qui ne l'aime pas en retour. C'est un amour cruel, presque impossible <<Je m'en vais, dolent, ne sais où/De chanter cesse et me retire/ De joie et d'amour me dérobe>>. Le troubadour est une victime. Puis dans une Chanson de trouvère d'un Anonyme, le troubadour parle aussi d'une jeune femme. L'Anonyme utilise l'allégorie du printemps pour parler de la jeune femme. A la Renaissance, les poètes prennent comme sujet la mythologie. Par exemple Ronsard et du Bellay qui font partie

lyrisme évoluera au cours du temps jusqu'à devenir l’expression des sentiments intimes du poète à partir de la seconde moitié du XVIIIème siècle. Dès la fin de l’Antiquité la poésie prend alors la forme de chanson (chantée par les troubadours ou trouvères), elle est alors associée à d’autres formes d’arts tels que la musique ou encore la danse. Ces artistes récitent des vers racontant les hauts faits de chevalerie en s’accompagnant toujours du même instrument antique : La lyre. Aux XIII et XIVème

semblant de sens à la lecture d'un poème. Il semble assez indubitable que la poésie, à première vue, aie un sens ; puisque étant composée de mots, chacun compréhensible indépendamment. Cette théorie est juste chez certains auteurs. Dès le Moyen-Age, trouvères et troubadours chantent leurs amours et leur joie de voir le printemps revenir. On retrouve ce lyrisme, c'est à dire cette expression puissante des sentiments intimes du poète, à la Renaissance, comme par exemple chez Pierre de Ronsard, qui exacerbe

la voix médiane, ont un ténor qui se déplace principalement en tierces et sixtes en-dessous. Adam de la Halle (1240-1285) est l'un des plus grands musiciens de cette époque. Il assurera la transition avec l'ars nova. Malgré une réputation de trouvère, Adam de la Halle devrait plutôt être considéré comme un grand auteur dramatique et un brillant compositeur de pièces polyphoniques. Ses œuvres principales : Jeu d’Adam ou de la Feuillée (vers 1262), Jeu de Robin et Marion (? 1275 ou 1285), des pastorales

|Poésie conçue pour la récitation orale : | | |Le poète est un artiste |LA POESIE MEDIEVALE |la versification favorise la mémorisation. | | |Trouvères, troubadours, jongleurs et |- la chanson de geste célèbre les exploits et vertus |La chanson de geste | | |ménestrels, chantent des vers en |guerriers

Les deux principaux thèmes de la poésie courtoise sont la nature et l’amour. Ainsi on retrouve souvent un homme essayant de conquérir le cœur d’une dame d’une classe sociale supérieure à la sienne. Les troubadours s’illustrent dans cet art et les trouvères s’en inspireront plus tard. Les principaux auteurs de poésies courtoises sont Rutebeuf et Guillaume IX. Extrait de « Je n’adorerai qu’elle de Guillaume IX » : « Je me rends à elle, je me livre, Elle peut m'inscrire en sa charte ; Et ne me

comme nous le connaissons aujourd'hui n'existe pas. D'ailleurs, fort peu de gens, à part les clercs, savent alors lire et écrire. La littérature, en ce temps, est principalement orale, c'est-à-dire qu'elle est racontée par les troubadours ou les trouvères. Les gens, réunis dans la cour du château, écoutent les contes des jongleurs.Le jongleur est celui qui plaisante (joculari, en latin) et qui bavarde (jangler, en latin). Sa mémoire exceptionnelle lui permet de se rappeler les centaines, voire les