Tombeau poétique

Baudelaire, Les Fleurs du Mal : Le 1er juin 1855, La Revue des Deux Mondes publie sous le titre des Fleurs du mal, dix-huit poèmes de Baudelaire. Il y intègre la quasi-totalité de sa production poétique depuis 1840. Recueil de poèmes écrit par Charles Baudelaire, publié en 1857. Le titre repose sur le paradoxe que Charles Baudelaire a tenu à entretenir durant toute sa vie littéraire. En effet, l’auteur considère la Nature comme étant, par définition, laide ; il considère la beauté comme artificielle

sans doute perdues. faire du Parti Pris des Choses une cosmogonie, construire un discours sur la Nature – divisée en trois règnes : minéral, végétal et animal – dont les choses seraient les réalités. Ainsi, la chose se fait prétexte à un exercice poétique et linguistique. Ponge travaille sur les sens, les mots, le signifiant, la forme des choses. Au détour de la prose, on découvre des vers cachés (L’Orange), des sonorités (assonances et allitérations), il faut prouver à tout prix que les mots ne sont

bouleversement artistique à cette époque. Par l’intensité des images du rêve mais aussi par son interrogation du mystère amoureux et des possibilités du merveilleux, le recueil permet de mesurer l’actualité d’un mouvement. Le recueil s’impose comme un art poétique, bien organisé et construit. Dans corps et biens, les formules proposant une définition de la poésie abondent. Desnos veut viser à donner une nouvelle définition de la poésie. Ce qu’on peut observer dans les poèmes se retrouve dans la construction

personnels Le poète travaille la langue, il "joue" avec celle-ci. La poésie est un art appliqué au langage qui créé des sonorités, un rythme, une musicalité et qui vise à exprimer quelque chose. On remarque que la majeure partie des auteurs d'œuvres poétiques dévoilent leurs sentiments intimes et leurs émotions à travers ce langage suggestif, riche en images. Après ces considérations nous pouvons nous demander si la poésie est le moyen privilégié de l'expression des sentiments personnels. Nous tacherons

Charles Baudelaire, « Le Spleen », Les fleurs du mal Problématique : Quelle est la place et la fonction du poète dans la société ? I. Une représentation symbolique du spleen 1) Paysage du spleen • champ lexical de l’humidité et de l’obscurité → un environnement qui se décompose comme son esprit • paysage bestiaire :

Enoncé : « Le poète se reconnaît à la quantité de pages insignifiantes qu’il n’écrit pas. » René Char Introduction : Le poète est défini par des caractéristiques propres à lui-même et qui ne s’appliquent qu’à son genre littéraire. Selon ses spécificités, ses œuvres peuvent être appréciées comme étant meilleures ou inférieures aux œuvres d’un autre genre littéraire. Toujours est-il qu’il faut déterminer qu’elles sont ces caractéristiques et définir si elles peuvent être considérées comme

PROCÉDÉS FORMELS Procédés langagiers en lien avec question Figures de style Voir http://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/index-figures.php Versification (pour poèmes) Types de phrases (déclarative, interrogative, exclamative, impérative) Champs lexicaux (C’est un ensemble théorique de noms, de substantifs, d'adjectifs et de verbes appartenant à une même catégorie syntaxique et liés par leur domaine de sens. Doit être juste et pertinent à la question.) Temps de

LECTURE ANALYTIQUE « Le Lac » d’Alphonse de Lamartine. INTRO : * Lamartine, poète romantique, auteur des Méditations poétiques : recueil de 24 poèmes, publié en 1820. Ce recueil peut être considéré comme le manifeste de la poésie romantique : Lamartine y évoque ses sentiments, ses impressions et la nature y occupe une place d’importance. * Dans « Le Lac », Le poète se souvient de la femme aimée, Julie Charles, rencontrée au bord du lac du Bourget à Aix-les-Bains. Long poème mélancolique

« Colloque sentimental » est le dernier des 22 poèmes qui composent Fêtes Galantes (1969), un receuil de poemes de Verlaine. Verlaine dans ce poeme, évoque la rencontre désespérée de deux êtres qui se sont aimés ainsi que la disparition des souvenirs  grâce à un dialogue. Ce poème est constitué de strophes et de 8 distiques de décasyllabes en rimes suivies. Quatre de ces distiques constituent un dialogue qui donne une touche théâtrale à ce poème. Les deux personnages n'ont pas d'identité, ce sont

qui s'appuie sur une renouvellement des images littéraire, le poète en animal gluant rampant. Images épouvantables. Qui n'est pas prononcé à la manière de baudelairien, part de cynisme. Façon d'exprimer le désarroi. La prose de Flaubert est plus poétique dans un sens que le texte de Laforgue. On est dans les deux cas dans la méta littérature. On a chez Flaubert quelqu'un qui refuse de faire du Balzac chateaubriannisé. Echappé à deux vertiges, deux pièges, le piège du romanesque et celui du romantisme