Théatre De Koltès

essais, la liberté et l’audace générique de ses romans l’en éloignent indiscutablement. Cet auteur utilise tous les genres romanesques, sans préférence. La forme épique, celle définie par Brecht, une forme dramatique construite en apposition au théâtre occidental traditionnel, « une forme, dit-il, qui invite le spectateur non plus à s’identifier au héros, ni à s’abandonner dans l’action, mais à porter un regard critique sur un spectacle qui se présente comme étant un modèle pratique de la réalité

«!abritent!»! le! temps! de! la! lenteur.! Ainsi! cet! allongement! peut! constituer! une! particularité!du!genre!romanesque!(là!où!la!concision!fait!davantage!signe,!soit!vers!la! fulgurance! du! poème,! soit! vers! l’efficacité! dramatique! du! théâtre,! soit! encore! vers! la! résolution! rapide! de! la! nouvelle).! On! peut! alors! penser! par! exemple! à! ces! commencements! qui! n’en! finissent! pas! des! romans! de! Balzac! —! pension! Vauquer! et! considérations! sur! les! drames! parisiens

indépendamment l’une de l’autre, le terme « identité » a sa première valeur, celle d’unicité. L’identité littéraire renvoie, selon nous, au problème du genre, c’est-à-dire à ce qui permet d’identifier un écrit comme étant un roman, un poème, une pièce de théâtre... L’identité culturelle, concerne plus directement l’auteur : son appartenance à une culture donnée le détermine dans son rapport au monde et lui confère un imaginaire qui lui est propre. Toutefois, le terme « identité », lorsqu’il relie par la conjonction