Thiaroye

Hottentote» et des «zoos humains». Dans la France de Valmy et du Pont d’Arcole et non dans celle du sabordage de la flotte française de Toulon ou de l’expédition punitive de Suez. Dans la «France Libre» et non dans la France de Sétif (Algérie) et de Thiaroye (Sénégal). Dans la France des convictions républicaines et non dans celle des transfuges cosmopolites qui déconsidèrent l’engagement politique. Dans le Préfet Jean Moulin et non le Préfet Maurice Papon, dans les métèques du groupe Manouchian, ces

clandestine sur différents marchés, aux abords de quelques cinémas dans la soirée ou bien à certains carrefours très animés, pratiquement à n’importe quelle heure du jour et de la nuit (25). À Pikine, les petits revendeurs s’approvisionnent au marché Thiaroye tout proche. auprès de grossistes alimentés par différentes sources : coul,agc à partir des pharmacies hospitalières ou privées (malgré la législation contraignante) (26), contrebande à partir de la Gambie. L’usage non contrôlé médicalement des

indépendances africaines. - Giscard, qui fut l'homme de l'opération Barracuda, et autres coups bas sur le continent, père en France du délit de sale gueule durant son septennat de président. Et pour mémoire : - Décembre 1944 : Massacre du camp de Thiaroye (Sénégal) L’administration coloniale réprime brutalement et férocement une mutinerie de soldats noirs qui manifestaient pacifiquement pour réclamer leurs arriérés de solde. Bilan : 380 « mutins » froidement abattus. - Mai 1945 à Sétif (Algérie)

battue en Mai-Juin 40 et donc occupée par les Allemands. Ainsi l’avancée allemande jusqu’en 43 a ébranlée l’Afrique et le Moyen-Orient et celle du Japon l’Asie, si bien qu’il est difficile de revenir au statu quo ante, par exemple la mutinerie de Thiaroye, le 30 novembre 44, qui aboutit le lendemain à une répression sanglante à Dakar, cette mutinerie exprime la déception qui gagne les troupes coloniales à la fin de la 2GM et qui montre que le vent du large n’est pas loin, mais qui montre que les métropoles

résistance à l’islam des autochtones, de ces Ceddo que leur humble statut social établit métaphore de toutes les assimilations forcées, passées et à venir, qui donne son souffle à cette œuvre et la vectorise. 17Que sont les Ceddo devenus ? Dans Camp de Thiaroye (1987), Sembène, lui-même ancien tirailleur, montre que la race ne s’est pas éteinte à partir de la fameuse insurrection de 1944 durant laquelle des tirailleurs sénégalais, anciens combattants de la deuxième guerre mondiale, ont été démobilisés sans

de l’obscurité. Le chauffeur de l’autre véhicule et les deux manœuvres reconnaissent spontanément avoir chargé au total cent sacs de sucre en poudre de 50 kg chaque récemment débarqués de la plage du Cap des Biches pour être acheminés au marché de Thiaroye pour le compte d’un commerçant avec qui ils ont discuté des conditions du transfert du sucre. Selon eux, les propriétaires des deux véhicules affectés au transport public des personnes n’ont jamais eu connaissance du transport frauduleux fait à leur

10008 DAKAR BANLIEUE 3 Pikine Guinaw Rails 10031 DAKAR BANLIEUE 3 Massar 10032 DAKAR BANLIEUE 3 Pikine Khourounar 10079 DAKAR BANLIEUE 3 Thiaroye 10080 DAKAR BANLIEUE 3 Yeumbeul 10081 DAKAR BANLIEUE 3 Malika 10082 DAKAR BANLIEUE 3 Boune 10083 DAKAR BANLIEUE 3 Aynoumady 10084 DAKAR BANLIEUE 3 Keur Massar 10085 DAKAR BANLIEUE 3 Hamo 4 10086 DAKAR BANLIEUE 4 Thiaroye Azur 10087 DAKAR BANLIEUE 4 Grand Mbao 10088 DAKAR BANLIEUE 4 Sicap Mbao 10089 DAKAR BANLIEUE 4 Petit Mbao 10090 DAKAR BANLIEUE 4 Diamaguene

», « Dongo, le vautour ». 16 Les italiques sont dans le poème de Senghor. Elles ont probablement une fois de plus pour fonction d’indiquer une citation empruntée au patrimoine oral. 9 5 isolé et on en rencontre bien d’autres : « Wo ! » (« Thiaroye »), Waï (« Elégie pour Aynina Fall »)… Chez Senghor, beaucoup de ces exclamations sont des apostrophes, ce qui se comprend d’autant mieux que les trois quarts de ses poèmes s’adressent à un interlocuteur, divinité, personne ou lieu (les masques,

visant à restaurer un équilibre naturel. La mer a dérivé le long du littoral de plus en plus intense. Il y a la menace de disparition des infrastructures comme le palais de Justice, les hôtels, le palais présidentiel de Poponguine, le village de Thiaroye, entre autres qui ont été évaluées à cette hauteur. Les zones les plus menacées sont la Presqu’île, Saint-Louis, la Petite Côte, la Casamance, les îles du Saloum. Les mamelles de Ouakam font partie des zones les plus vulnérables. Quelques solutions

qu’elle ne comprend pas et qui ne les concerne apparemment pas. Le film Le Tata (Evelyne Berruezo et Patrice Robin, 1992) évoque le massacre de 188 « tirailleurs sénégalais » exécutés par une unité SS en juin 1940 à Chasselay dans le Rhône. Camp de Thiaroye (Sembène Ousmane, 1988) relate le massacre exécuté le 1er décembre 1944 à 03 heures par des officiers français sur des « tirailleurs sénégalais » rentrés au Sénégal une fois démobilisés. Mémoire du 8 Mai 1945 (Mariem Hamidat, François Nemeta,