Theses Sur Claudel

hâtives et arrêtées, on tentera de faire émerger les questions qui ont dynamisé sa création, c’est-à-dire celles qui se sont posées à lui. On procède donc à une phase d’analyse, à une « fouille » dans le texte, en observant le choix des thèmes (des thèses parfois), des significations explicites et implicites puis la mise en forme du texte, les procédés utilisés (organisation énonciative, lexicale, grammaticale et des types de discours, des structures syntaxiques, figures, registres, références contextuelles

________________________________________ L’Étudiant noir, qui allait devenir l’organe de la Négritude naissante, fut un intense foyer de fermentation intellectuelle. Désireux de se démarquer par rapport à son prédécesseur, L’Etudiant noir rejette en grande partie les thèses de Légitime Défense, qu’il jugeait trop assimilationnistes, et préconisa un repli fervent autour des valeurs culturelles spécifiquement nègres. Le rejet porta sur le marxisme et le surréalisme soupçonné d’être des facteurs de récupération (le Mouvement

que le réel. Cf. Lechy Elbernon dans L’Échange de Claudel : « Et il arrive quelque chose sur la scène comme si c’était vrai. » • Le rythme est donné : tempo, avec des ralentissements qui intensifient le suspense, avec des temps forts. 2.1.2. Des êtres en chair et en os, une histoire incarnée Mauriac : « Il n’y a pas de théâtre sans incarnation. » • Magie et pouvoir émotif de l’incarnation : le corps, les gestes, la voix. Lechy Elbernon (Claudel, L’Échange) : « Et (l’homme, le spectateur) pleure

affirmer notre être, c’est-à-dire notre négritude. » (Chevrier, 2003 : 38-39). L’Étudiant noir va devenir l’organe de la négritude naissante. « Désireux de se démarquer par rapport à son fougueux prédécesseur, L’Étudiant Noir rejeta en grande partie les thèses de Légitime Défense, qu’il jugeait trop assimilationnistes et préconisa un repliement fervent autour des valeurs culturelles spécifiquement nègres. » (Chevrier, 2003 : 39). Le rejet porta en grande partie sur le marxisme et le surréalisme soupçonnés

programme en seconde année de BTS exige que chaque candidat acquière une culture personnelle sur le thème étudié. Une prise de notes, concise et régulière, a trois objectifs : la maîtrise de la contextualisation des extraits ; l’appropriation des thèses et arguments marquants au fil de l’étude ; le développement d’un esprit curieux et critique sur les enjeux du monde contemporain. 6 | Ces objets qui nous envahissent : objets cultes, culte des objets Meta-systems - 18-07-14 16:45:29 FL2003 U000

question algérienne. Il est, au contraire, un dangereux ami des « rebelles », une sorte de gauchiste dangereux de l’époque. Les milieux proches aujourd’hui des pieds-noirs « ultras » (toujours favorables cinquante ans après l’indépendance algérienne aux thèses de l’Algérie française) ont oublié tout cela, préférant ne retenir que le Camus du silence avant sa mort…. L’hebdomadaire de droite Carrefour, observe qu’habituellement le prix Nobel est décerné après consultation du ministre des Affaires étrangères

l’époque. Mais en marge des surréalistes se développe des œuvres poétiques : telles celles de REVERDY, Saint-john PERSE, Pierre Jean JOUVE, MICHAUX, R. CHAR, F. PONGE. Le langage poétique se fait plus que jamais entendre : au théâtre : Giraudoux, Claudel ; droit de cité au ciné : on parle alors de « réalisme poétique » dont scénarios sont souvent signés par Prévert. COCTEAU : à la fois romancier, dramaturge, poète et cinéaste. Œuvre qui symbolise les possibilités de renouvellement que la poésie

peinture française : a. Courbet, ou la première révolte contre l’art officiel (1855) b. Manet, ou le révolutionnaire « malgré lui » (1863) c. L’impressionnisme (1874) : Monet, Renoir, Degas Whistler d. La sculpture : Rodin et Camille Claudel 2. La Grande Bretagne : le mouvement préraphaélite (1848) et le mouvement des Arts and Craft 3. Les nouveaux tracés urbains des grandes villes (manquant) : Les grandes percées du Paris d’Haussmann, l’expansion intégratrice de Barcelone, la jonction

phrase suffirait à me faire prendre en guignon toute la littérature française. » Vous avez là deux écoles. On a le droit d’hésiter entre elles. Toute l’histoire de notre littérature est faite d’amitiés et d’hostilités, d’oppositions, de rejets, de thèses et d’antithèses, d’excommunications et de révoltes, qui finissent peu à peu par se résoudre en un nouveau classicisme. Aragon fournirait un exemple éclatant de cette évolution. Et Flaubert ? Est-il un écrivain pour dictées ou un génie ? Je crois

créateurs de la Nouvelle Revue française (NRF), s'intéressent au travail de ce nouvel éditeur et intègrent cette collection aux éditions Gallimard le 31 juillet 19334. Jusqu'à 1933, peu de contemporains y sont entrés de leur vivant : Gide, Malraux, Claudel, Montherlant et Kundera5. Jacques Schiffrin est licencié de Gallimard en 1940 à cause de sa judaïté6. C'est alors Jean Paulhan qui prend la direction de la collection6. Rapidement, la Bibliothèque de la Pléiade développe l'appareil critique qui