Thérouanne

vaste delta de l’Aa est alors sous les eaux et le sud entre plus profondément à l’intérieur des terres. Au fur et à mesure des transgressions et régressions marines, les paysages évoluent de haute mer en banc de galet, de dunes en grèves. Boulogne, Thérouanne et Cassel sont les villes commerciales de l’époque, preuve en est de la chaussée romaine qui les joint encore aujourd’hui. Côté falaise, le Gris-Nez et les falaises de Boulogne, reliés à l’Angleterre dans des temps géologique anciens, résistent

dut verser un tribut pour se libérer de cette calamité. 879- Les Normands qui se trouvaient outre-mer, ayant appris les discordes qui régnaient entre les Francs, franchirent la mer en une infinie multitude et, par le fer et par le feu, dévastèrent Thérouanne au milieu de juillet sans rencontrer de résistance. Voyant le succès de leur première entreprise, ils parcoururent toute la terre des Ménapiens et la dévastèrent par le fer et par le feu. Puis ils passèrent sur le fleuve Escaut et ravagèrent tout

doublement encadrée. D’une part, elles ne peuvent enclencher un processus d’expropriation que pour satisfaire un besoin d’intérêt général qui relève de leurs compétences. Cette règle a été assouplie. Ainsi, si dans un arrêt du 4 juin 1954 commune de Therouanne, le Conseil d’Etat a estimé qu’une commune ne pouvait pas recourir à l’expropriation pour réaliser un bâtiment mis à disposition d’une perception. Cette interdiction a été levée par un arrêt du 1er avril 1977 Dame Grignard. En effet, dans cet arrêt

local. L’interprétation de cette notion par le JA a évolué : ainsi par exemple, les expropriations communales destinées à permettre l’implantation d’un SP de l’Etat n’étaient pas jugée légales. On peut citer l’arrêt du CE du 4 juin 1954, Commune de Thérouanne. Par la suite, le CE a assoupli sa JP, il a en effet admis la légalité d’une expropriation à l’initiative d’une commune en vue de l’implantation d’un bureau de poste dès lors qu’elle a pour objet de répondre aux besoins de la population de la commune

demande de l’abbé ADALOLPHE vers 961-962. Cherche à défendre les intérêts du monastère en crise au Xe siècle, à souder la communauté autour d’une mémoire commune, à défendre ses intérêts familiaux en promouvant la sainteté de son oncle, évêque de Thérouanne. Sa Gesta témoigne des liens politiques, économiques et sociaux du monastère avec le reste de la société. FOLCUIN, Gesta des abbés de Lobbes. Ecrite vers 980. Gestes des évêques de Cambrai. Œuvre de deux auteurs successifs. Rédigée vers

nommé Jean Tressart aurait murmuré : « Nous sommes tous perdus, car une bonne et sainte personne a été brûlée. » Un autre témoin place cette phrase dans la bouche d’un soldat anglais qui aurait vu une colombe sortir du bûcher. On a vu l’évêque de Thérouanne en larmes. Le bourreau lui-même aurait demandé à se confesser dès le soir, craignant pour son âme ! Par la suite, on attribua ces paroles de remords à Pierre Cauchon, mort subitement en 1442. Il est peu probable qu’il ait jamais prononcé une telle

compensation, à sa seigneurie éminente, et, par voie de conséquence, au statut féodal du bien acquis par le roi : renonciation définitive donnant lieu à des récompenses définitives. Solution devient courante à partir de 1193( renonciation de l’évêque de Thérouanne pour Hesdin). Les juristes de l’entourage royal, dès la fin du XIIè s., semblent donc avoir fait admettre le principe en vertu duquel le roi, non seulement ne prêt pas hommage, mais ne peut, de par sa position, tenir fief de quiconque : une

sociétés urbaines(pp.144-145) Doc. 1 : Sceau de la ville de Saint-Omer L’inscription latine « Sancti Audomari Communionis » signifie Commune de Saint-Omer (les habitants portent le nom d’« Audomarois »), du nom latin de saint Omer, évêque de Thérouanne, qui fonda au viie s. l’abbaye Saint-Bertin, à l’origine de la ville. Cette dernière prit le nom de Saint-Omer au xe s. et reçut une charte de franchise en 1127. La ville est ici symbolisée par ses remparts et par un bâtiment religieux. Les

détournement des fonds ecclésiastiques, fut encore condamné par le cardinal-légat et par le Synode. Il quitta sans retour la Palestine pour le plus grand bien de l’Église comme de la couronne. A sa place on élut patriarche un saint homme, Ébremar de Thérouanne, qui en 1105 devait se révéler aussi un homme de cœur lors de la bataille de Ramla où il porta la Vraie Croix au milieu de la mêlée. Nous n’avons pas à raconter ici comment Ébremar fut ensuite victime des intrigues de l’ambitieux archidiacre Arnoul

contraindre à leur faire hommage, pour ces terres. Hacket, « craignant les hommes plus que Dieu », céda aux sommations du comte de Guines. Herroi, par contre, ne voulant se soumettre à aucun de ses deux persécuteurs, porta sa part d’héritage à l’évêque de Thérouanne et la reprit de lui en fief (171). Tardivement relatée et comme un simple on-dit, la tradition n’est pas très sûre dans les détails. Pour le fond, elle fournit certainement une juste image de ce que pouvait être le sort de ces petits seigneurs alleutiers