Theobald von Bethmann Hollweg

Flandres, qui durent jusqu’en novembre. 6 juillet 1917 Formation de la « commission inter-fractions » (« interfraktioneller Ausschuss ») au Reichstag, qui marque le début d’une parlementarisation du régime. Le 14 juillet, le chancelier Theobald von Bethmann Hollweg présente sa démission. 1918 8 janvier 1918 Le président des Etats-Unis, Wilson, présente un programme pour la paix en quatorze points. Au même moment, les grèves et les manifestations se multiplient en Autriche-Hongrie et en Allemagne

terme d'un conflit à l'échelle européenne1, c'est l'assassinat de l'héritier du trône impérial et royal, François-Ferdinand d'Autriche-Este, qui ouvre le « troisième chapitre des guerres balkaniques »2, selon le mot du chancelier allemand, Theobald von Bethmann-Hollweg, qui affirme en mars 1914, qu'il deviendra rapidement un conflit européen2. Le texte de l'ultimatum austro-hongrois, savamment rédigé pour être repoussé "25 *, n'accuse pas la Serbie d'être responsable de l'attentat, mais simplement

François-Ferdinand à la suite des grandes manœuvres organisées en Bosnie-Herzégovine semblent avoir favorisé les assassins. Le voyage de l'archiduc héritier, inspecteur général des armées, était considéré par la minorité serbe comme une provocation. Léon Von Bilinski, ministre des Finances de la double-monarchie, chargé à Vienne de l'administration de la Bosnie-Herzégovine, refusa de tenir compte de l'avertissement de l'ambassadeur de Serbie à Vienne, Jovan Jovanović, qu'un attentat était en préparation8

qu'il faut précipiter ou affronter. → opposants et partisans. Part importante de la population européenne aspire à la guerre. Au sein des élites : monde financier redoute la guerre ; certains militent pour la paix (baronne autrichienne Bertha von Suttner, députés de plsrs pays réunis dans l'Union interparlementaire, fondée en 1889). Les socialistes de la 2nde Internationale dénoncent la guerre : congrès de Bâle en 1912 – pacifisme qui n'entraine pas de préparation active à la grève et au sabotage

Prince Maximilien de Baden (1867-1929), Chancelier Impérial (1918) Militaires Erich von Falkenhayn, chef d’état-major 1914-1916 Erich Ludendorff, général Manfred von Richthofen, (1892-1918), pilote de chasse, As Paul von Hindenburg, (1847-1934), général, président Alfred von Schlieffen, (1833-1913), chef d’état-major avant la guerre Otto von Below général Hermann von François général Colmar Freiherr von der Goltz, maréchal

HISTOIRE CONTEMPORAINE, POLITIQUE ET SOCIALE DE L’ALLEMAGNE 1870 – 1945 Chapitre 1 : La fondation du IIe Reich Bref aperçu de l’évolution de l’Allemagne de 1815 à 1871 (Deutscher Bund, Hohenzollern, Habsburg, Otto von Bismarck, Sadowa ou Königgrätz, Norddeutscher Bund) Deutscher Bund dominé par la Prusse (Hohenzollern) et l’Autriche (Habsburg) jusqu’en 1866: - 1866 : Défaite de l’Autriche et l'Allemagne est dominée par la Prusse - 1867 : Constitution de la Confédération

dans un mouvement rapide, puis faire volte-face pour les encercler et les anéantir. Une fois la victoire acquise, les armées allemandes devaient se concentrer sur la Russie et l’écraser. Mis en œuvre en automne 1914 par le chef d’état-major Helmuth von Moltke après quelques modifications, le plan Schlieffen sembla tout d’abord fonctionner comme prévu. 3 Bataille des frontières L’incursion éclair en Belgique au début du mois d’août ne rencontra guère d’obstacles. L’armée belge abandonna les places

rapidement sur le début de la guerre. De ce retour en arrière, on peut retenir de nombreuses thèses, qui souvent s’opposent, sur les origines de la guerre. Dans ces débats, « la violation de la neutralité belge, de « chiffon de papier » (Theobald von Bethmann-Hollweg), occupe une place centrale », soulignant le rôle décisif de l’Allemagne, rôle que dénonce Renouvin, imposant la conclusion que « l’Allemagne et l’Autriche (…) n’ont pas consenti(e) à accepter d’autres solution que l’acte de force» (volonté

de la Première Guerre mondiale et Triplice. De vastes systèmes d’alliances se sont créés à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Deux grands systèmes d'alliances se dessinent. La Triplice, plus ancienne, est l’œuvre du chancelier prussien Otto von Bismarck[24]. Conscient de l’hostilité française depuis l’annexion de l’Alsace-Lorraine, Bismarck cherche, sur le plan diplomatique, à isoler la France de la IIIe République pour l’empêcher de nouer une alliance contre le Reich. En 1879, sous son impulsion

bien que neutre, est occupé par l'Allemagne. De vastes systèmes d’alliances se sont créés à la fin du xixe et au début du xxe siècle. Deux grands systèmes d'alliances se dessinent. La Triplice, plus ancienne, est l’œuvre du chancelier prussien Otto von Bismarck26. Conscient de l’hostilité française depuis l’annexion de l’Alsace-Lorraine, Bismarck cherche, sur le plan diplomatique, à isoler la France de la IIIe République pour l’empêcher de nouer une alliance contre le Reich. En 1879, sous son impulsion