Théâtre La Bruyère

« De la Cour », Les Caractères (La Bruyère) C’est dans une famille de la petite bourgeoisie que né Jean de La Bruyère en 1645. Après avoir fait des études de droit, devint avocat au Parlement de Paris, puis le précepteur du duc de Bourbon, petit-fils du grand Condé en 1684. L’Hôtel des Condé, à Paris, ou encore le château de Chantilly, deviennent alors le lieu d’observation des grands seigneurs auxquels se mêlent des parvenus, souvent plus orgueilleux encore que les princes du sang, et que

Lecture analytique « Gnathon », Les Caractères de La Bruyère [Lecture du texte.] Introduction : 1 / Quelle amorce pouvons-nous envisager pour introduire ce texte ? : - Soit en partant de l’auteur : « La Bruyère grand moraliste du 17ème siècle décrit dans son œuvre les mœurs, les comportements des hommes pour dénoncer leurs vices, leurs défauts.» - Une amorce de type historique : « Au 17ème siècle de nombreux auteurs se sont penchés sur l’étude de la morale (étude

correspondent pas à ce que l'on attends de l'ouvrage analysé. Un autre usage fait qu'il s'emploie aussi comme nom, pour désigner tout écrivain qui juge les productions littéraires ou artistisque. A l'étude de ces quantre textes de Jacques Cartier, La Bruyère, Voltaire et Montesquieu nous approchons la notion de critique en littérature au travers de récits qui se situent sous des périodes de l'histoire qui vont du 16ème au 18ème siècle et au sein d'approches de différentes populations. Nous pouvons

le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, et mort le 13 avril 1695 à Paris) est un poète français de grande renommée, principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure ses contes licencieux. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu

Texte 15 : le portrait d’Arrias, Les Caractères La bruyèreintroJean de la Bruyère se définissait comme un témoin privilégié de la « comédie humaine », lui qui par son rôle de précepteur du Duc de Bourbon se situait au première loge du spectacle hypocrite des courtisans et des courtisés. Son expérience des hommes et de la société s’illustrera à travers son œuvre « Les Caractères » (1688), dans laquelle La Bruyère y apparaît moraliste pénétrant, satiriste plein d’ironie et styliste original. Auteur

Gnathon, Les caractères de La Bruyère (1688-1696) Au 17eme siècle, La Bruyère veut faire réfléchir l’homme sur le comportement « des grands, des puissants, de la cour » à son époque. Dans sa préface des caractères publiée entre 1688 et 1696 il écrit : «  Je rend au public ce qu’il m’a prêté ; J’ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage ». La Bruyère critique à travers des portraits physique et moraux, les mœurs de son époque, fidèle aux gouts de ses contemporains. Les caractères sont de petits

peinture de scènes prises sur le vif et à un rythme alerte dû à des phrases courtes ou bien cadencées dans les énumérations des faits et gestes de Gnathon. - Les lieux évoqués où la bonne société se retrouve sont la table, le sermon (l'église), le théâtre, les voyages en carrosse avec halte dans les hôtelleries. On remarque qu'il n'est jamais question de lieu d'intimité ou de travail. On observe aussi que c'est la table qui occupe la plus grande partie du texte car c'est le lieu social français par

« On ne doit parler, on ne doit écrire que pour l’instruction », Jean de la Bruyère. La population est séparée en trois groupe lorsqu’il s’agit de lecture : le premier est celui qui ne lis pas, et qui tire ses connaissances par les ouvrages qu’on lui a forcé à lire durant sa scolarité ; le second met en avant des gens qui cherche a se cultiver et qui ne lisent que pour s’instruire avec des documentaires ; le troisième groupe est celui qui lit non pas seulement pour s’instruire, mais aussi pour

échauffé […] il est pauvre » Accumulation à chaque fois d’éléments qui conduisent tous à la conclusion Rq 37 Livre IX « Des grands » Complicité avec le lecteur « Vous dites d'un grand ou d’un homme en place » […]
 « Je vous entends » La Bruyère s’adresse au lecteur et le rend complice de sa critique Rq 19 Livre VIII «  De la Cour » Véritables scènes de comédie Cimon et Clitandre « Qui pourrait les représenter exprimerait l’empressement, l’inquiétude, la curiosité, l’activité,

Ce passage est un extrait des « Caractères » de Jean de La Bruyère, un moraliste français né à Paris le 17 août 1645 et mort à Versailles le 11 mai 1696. La Bruyère est célèbre pour une œuvre unique, Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688). Cet ouvrage, constitué d’un ensemble de brèves pièces littéraires, compose une chronique essentielle de l’esprit du xviie siècle. Il a joué un rôle dans la Querelle des Anciens et des Modernes, une polémique née à l’Académie française et qui agita le monde