Tertiarisation Des Ouvriers

professionnelle ». Reste que les choses sont bizarres… Si l'organisation taylorienne du travail 4 abrutissait les salariés par ses cadences infernales et sa vacuité, nombre d'experts ès « pénibilité », dans les années 1980, auraient parié que la tertiarisation de l'économie, a priori plus favorable à « l'humain », allait faire baisser de plusieurs crans la souffrance professionnelle. Or, l'inverse s'est produit. Pourquoi ? Parce que, mondialisation et guerre économique obligent, le domaine de l'entreprise

: les femmes s’accrochent plus à leur travail et veulent une carrière, une indépendance économique, etc…. Cela est manifestement corrélé au mouvement de libération de la fin des années 60. ce »s phénomènes sont concomitants. 2. Féminisation et tertiarisation du salariat : une mutation structurelle. Entre 1950 et 1990, la part des emplois tertiaires est passée de 40 à 70 %. Et chez les femmes, cela est d’autant plus marqué : en 1955, 49 % des actives travaillent dans le tertiaire, en 1996, 82 %, pour

trois critères : 1) Economique : classes sociales 2) Social : groupe de statut 3) Politique : pouvoir et parti. Ordre économique se décompose en classe de possession (rentier  esclaves) et en classe de production (profession libérales et ouvriers). Ordre social repose quant à li sur l’honneur et le prestige. Pour lui, il n’y pas de classes sociales, elles n’existent pas en tant qu’elles. Ce sont des groupes de statut. L’analyse de Weber se distingue de celle de Marx en plusieurs points :

(machines artisanat) 1880: société indstrielle en cour de tertiarisation (mechanisme, artisanat, taylorisme, fordisme) 3e révolution industrrielle 1945: société postindustrielle (artisanat, fordisme, taylorisme et toyotisme) 1ère révolution: Le mécanisme concurrence l’artisanat : La qualité du produit emporte sur la productivité mais le travail mécanisé se généralise dans touts secteur d’activités et rassemble les ouvriers qualifiés pour une production de masse.  Avantage: L’embauche

CHAPITRE 3 Organisation du travail et croissance Ouverture – En privant les ouvriers d’initiatives et en leur imposant un rythme de travail élevé, le taylorisme et le fordisme ont permis d’augmenter la productivité du travail. – Le travail routinier ne garantit pas la qualité des biens et, surtout, des services fournis. Pour améliorer cette qualité et innover, il faut que les salariés prennent des initiatives. Cela permet de travailler plus vite. On retrouve l’objectif final du taylorisme mais

entre les ouvriers ils relèvent plusieurs différences qui seraient pour eux les moteurs de l’effritement de la conscience de classe : avènement de distinctions entre les ouvriers : titulaires d’un CDI, titulaires d’un CDD, intérimaires (lupemproletariat = prolétaires des prolétaires) ; ceux qui ont le plus de responsabilités, ceux qui ont le plus de diplômes, ceux qui sont spécialisés. Semble apparaître malgré tout une division entre les origines culturelles et ethniques des ouvriers. Le

attributs (le fait d'être sportif, indépendant, etc.) par rapport à la vieillesse fait de l'âge un facteur d'inégalité. 18/10/2022 06:36 Page 4 sur 22sont dans cette même situation. EXEMPLE Entre 1982 et 1996, le nombre de décès observés chez les ouvriers non quali'és de 30 à 75 ans a été 30 % plus élevé que si leur mortalité avait été la même que celle de l'ensemble de la population, et celui des décès observés chez les cadres de 40 % inférieur à celui qu'il aurait été aux conditions de mortalité

L e nombre d’heures de travail et leur répartition dans la journée décrivent la dimension temporelle du travail. Jusqu’à présent, ces deux critères étaient considérés séparément. Depuis les années soixante, la durée du travail a diminué pour les ouvriers et les employés, alors qu’elle a augmenté pour les cadres (Gershuny, 2000 ; Chenu, 2001). En vingt ans, la flexibilité des horaires s’est accrue ainsi que la fréquence des horaires de travail atypiques (Bué et al., 2002). Plus récemment, le passage

XVIIIème siècle, a proposé tout d’abord l’idée d’une division du travail, en confiant chaque étape de la réalisation d’un bien à un ouvrier, travaillant sur une chaîne de montage. Cette décomposition du travail a été ensuite théorisée par plusieurs économistes, qui ont proposés différents modèles, comme celui de l’organisation scientifique du travail, dans laquelle les ouvriers ne sont que de simples exécutants au sein d’entreprises mécanisées. Mais progressivement, ces méthodes de productions ont

le marché est un moyen efficace d’accroître la richesse en autorisation la spécialisation et donc la hausse de la productivité. Mais pour Marx ce modèle économique permet surtout au possesseur du capital de s’accaparer une plus-value en payant les ouvriers moins que la valeur de ce qu’ils produisent sur le marché. C’est le progrès technique, troisième facteur de production mis en avant par Schumpeter, qui permet véritablement de sortir de l’ère Malthusienne préindustrielle pour rentrer dans celle des