Terreur Et Pitié Dans Andromaque

confident, que le héros de la pièce peut exprimer à voix haute le terrible dilemme auquel il est confronté. Et ce n'est que par le langage que le spectateur pourra pleinement s'identifier et ressentir par la catharsis « terreur et pitié ». Ainsi Racine développe dans son Andromaque le conflit intérieur qui écartèle la veuve d'Hector, devant choisir entre épouser Pyrrhus fils d'Achille qui a tué son époux, ou bien sacrifier son fils. Pour rendre compte de telles pensées complexes, Racine multiplie

dilemme : deux exigences contradictoires dont il est obligé de choisir l'une. C'est cette obligation de choisir qui fait sa grandeur. Le héros a conscience du pouvoir du destin; Exemple : Oreste : "Je me livre en aveugle au destin qui m'entraîne" (Andromaque). L'action se situe dans le passé (mythologie, Antiquité, Bible) L'acte I est l'exposition, dans laquelle le noeud (problème, conflit) est présenté; les trois suivants font progresser l'action dramatique.Le dernier acte est en général celui de

auquel il fait très souvent la lecture. Racine meurt à Paris le 21 Avril 1699. b) Son œuvre Racine publie en : 1664, La Thébaïde : tragédie en cinq actes et en vers, 1665, Alexandre le grand, tragédie en cinq actes et en vers, 1667, Andromaque, tragédie en cinq actes et vers, 1668, Les Plaideurs, comédie en trois actes et en vers, 1669, Britannicus, tragédie en cinq actes et en vers, 1670, Bérénice, tragédie en cinq actes et en vers, 1672, Bajazet, tragédie en cinq actes et

royales ou princières. C’est un des impératifs, de mettre en scène des représentants de la plus haute noblesse. En premier, on trouve Andromaque, personnage éponyme, personnage central par les sentiments qu’elle fera naître chez les autres. Les quatre personnages suivants sont secondaires mais chacun est attaché à un personnage principal par des liens d’affection. 2. Andromaque est la veuve du meilleur des guerriers troyens, Hector, fils du roi Priam, tué par Achille en combat singulier. Après la prise

sont les seuls à pouvoir manipuler la fatalité en influant sur les passions des personnages ou en précipitant l'action tragique. Dans de nombreuses tragédies, Racine campe des héros condamnés d'avance parce qu'ils sont haïs des Dieux. Ainsi, dans Andromaque, Oreste sait dès la scène un de l'acte un qu'il est vaincu, impuissant malgré toutes ses tentatives pour oublier Hermione: «"Puisqu'après tant d'efforts ma résistance est vaine». Quant à Phèdre, celle-ci est poursuivie par la vengeance de Vénus

paroles : Elles traduisent détresse et souffrance : - Mme de Clèves : « je ne craindrais pas d’en laisser paraître »ligne 15 ; « je veux éviter les périls où se trouvent quelquefois les personnes de mon âge »ligne 13 ; « ayez pitié de moi»l. 23 ; - Le prince : « ayez pitié de moi »l. 29 ; « une affliction aussi violente » ligne 31 [noter l’hyperbole] ; « je me trouve le plus malheureux homme qui ait jamais existé »l.36 [même procédé] ; « me console »l. 47 ; « vous me rendez malheureux »l. 50.+

roi | Naissance | 22 décembre 1639 La Ferté-Milon,  Royaume de France | Décès | 21 avril 1699 (à 59 ans) Paris,  Royaume de France | | | | | Genres | tragédie essentiellement, comédie | | | Œuvres principales * Phèdre * Andromaque * Britannicus Jean Racine, né à La Ferté-Milon le 22 décembre 1639 et mort à Paris le 21 avril 1699, est un dramaturge et poète français considéré comme l'un des plus grands auteurs de tragédies de la période classique en France sous Louis XIV

lieu). On arrive au moment d’une crise imminente dans le début d’une tragédie racinienne. Crise imminente qu’Ag met en scN en qques vers, le cadre = la nuit dans le palais royal -> On est à contre-tps du monde, -> suffit à mettre en scN la terreur en train de s’installer sur le thé¨tre dans l’attente d’un désastre -> sensation qu’il est sans doute trop tard, qu’on ne peut plus rien faire. Au moment où eAg parle, son fils rompt ses dernières attaches avec sa mère, échappe à son contrôle

l'aristocratie ou à la mythologie. Elle montre la fatalité, le pouvoir des dieux (ou des hommes) contre lesquels le héros ne peut rien, ou un conflit entre l'amour et le devoir. La tragédie classique, liée à la tragédie grecque, veut inspirer la terreur ou la pitié pour purifier le spectateur (effet de "catharsis"). La comédie se caractérise par la mise en scène de la vie ordinaire et un dénouement heureux. Elle peut s'appuyer sur la farce (comique familier) ou atteindre une portée satirique (certaines

novembre, grand succès. On s’y rend en foule pour pleurer devant la tendresse de ses héros. Parallèlement Corneille se réconcilie avec Molière pour faire front contre Racine. 1668 Molière monte La folle querelle de Subligny qui tourne en dérision Andromaque. En publiant sa Dissertation sur le Grand Alexandre, Saint-Evremond, admirateur de Corneille, déclenche la polémique entre les partisans de Corneille et ceux de Racine. 1668 Racine profite d’une réforme royale destinée à rénover la procédure