Terreur blanche

A partir de 1792, avant la dissolution de la Constituante, le mouvement anticlérical s'intensifie. Le 26 août 1792, la législative vote le décret de « déportation » frappant tous les prêtres réfractaires : tout insermenté dénoncé par vingt citoyens d'un canton est expulsé de France. Le décret provoque une véritable chasse aux prêtres : trente mille quittent le pays. Ces persécution se transforment rapidement en massacres : du 2 au 4 septembre ont lieu les « massacres de septembre » des détenus de

menaces nouvelles soulevées par la mort du roi (guerre contre toutes les monarchies européennes, insurrections à l'intérieur du pays, ...). Ainsi par sa mort Louis XVI contribue une nouvelle fois à relancer la Révolution et à la mise en œuvre de la Terreur jusqu'au 9 thermidor an II (27 juillet 1794). Louis XVI, par ses prises de position comme souverain absolu, monarque constitutionnel ou par son statut de simple citoyen jugé et condamné, a été un des déclencheurs de la la rupture majeur que

LA TERREUR En janvier 1793 louis xvi est jugé est guillotiné. Mais la guerre continue aux frontières une guerre civile débute dans certaines régions francaises les révolutionnaires étaient partagés sur la manière de poursuivre la révolution. Certains modérés s'étaient montrés réservés a propos de l'arrestation et de la mort du roi et souhaitaient appliquer a la lettre les principes de 1789. D'autres révolutionnaires farouches appelés les Montagnards craignaient que les royalistes aidés parles

Il n'est malheureusement pas réélu au Comité de Salut Public, on lui préfère Robespierre. Il participe à l'élimination des enragés, députés extrémistes de la convention. Danton se retire alors dans sa ville natale. Vers 1794, il s'oppose à la terreur et condamne les exécutions, et pousse Camille Desmoulins à prôner de la modération dans un article du vieux cordelier. Danton est accusé de conspiration par le Comité de Salut Public, il se défend avec éloquence devant la convention, le comité, craignant

1. Le discours de Maximilien Robespierre «les principes du Gouvernement révolutionnaires» est sans aucun doute, un témoignage volontaire puisqu’il débute son discours en interpelant la foule de manière à leur faire comprendre qu’ils sont le public cible de ce message telle que cette citation le prouve: «Citoyens, représentants du peuple, […].» De plus, le discours de Maximilien informe les membres de la convention sur la théorie du gouvernement révolutionnaire lors de la révolution. 2. Le discours

puissant et impétueux, il siégea à la Montagne, fut le principal organisateur de la Défense nationale ; à l’intérieur, il fut le promoteur du tribunal révolutionnaire et du Comité de Salut public, dont il fut éliminé en 1793. Mais il ne considérait la Terreur que comme un moyen provisoire de gouvernement et entreprit des négociations secrètes pour ramener la paix. Le 29 août 1792, Brunswick, chef des armées coalisées contre la France, débute le siège devant Verdun, son bombardement commence le 31 août

conceptualisation de la Terreur sera l'œuvre de la Révolution française mais sera aussi revendiquée par Lénine en Russie. Au final, le terrorisme à montré qu'il pouvait parvenir à ses fins dans le cadre des luttes anti-coloniales (Indépendance de l'Irlande) et qu'il pouvait médiatiser des causes méconnues (Palestine). Étymologie et origines Le mot terrorisme (ainsi que terroriste et terroriser) exprime l'idée d'une terreur imposée à un groupe d'individus. Le mot terreur est apparu pour la première

pas présentes dans toutes les classes sociales. Ils s’attaquaient aux riches inutiles et fainéants, leurs souhaits n’étaient d’ailleurs pas la suppression mais la limitation de la propriété. Pour eux, la dénonciation d’inégalité était un devoir, la Terreur était un moyen de défense et ils vénéraient la sainte guillotine. Ils gardaient un culte pour Marat assassiné par la « garce du Calvados » et le journal « le Père Duchesne » qui était connu pour la violence de ses propos étaient leur journal de référence

chef du gouvernement insurrectionnel. Il fait face à l'invasion prussienne tout en pratiquant la Terreur. Instigateur de la levée en masse et créateur du Tribunal révolutionnaire, membre du Comité de Salut Public, il est ensuite attaqué par les Girondins et, n'ayant pas su réduire les insurrections, il est écarté du pouvoir au profit de Robespierre. Il reprochera à celui-ci sa politique de la Terreur; Robespierre et Saint-just au nom de la vertu se débarrassent de lui et de ses amis en les décrétant

(1720-1797) était procureur auprès du Parlement de ParisNote 2. Il est le père d'un autre Jean-Baptiste de Gaulle (1759-1832), cité dans les généalogies comme avocat au Parlement de Paris qui comparut devant le Tribunal révolutionnaire pendant la Terreur mais réussit à éviter la guillotine3. Les de Gaulle résidaient depuis près de cent cinquante ans à Paris quand Charles de Gaulle naquit en 1890. La famille maternelle de Charles de Gaulle, les Maillot, était originaire des Flandres françaises