Technicolor

du film qui circulent actuellement et à percer le mystère de leur existence. Céline RUIVO (Sorbonne Nouvelle) : « French Cancan : des trois versions d'époque à la restauration de 2010 ». French Cancan, le troisième film de Renoir tourné en Technicolor, a fait l’objet de trois versions linguistiques : français (langue de la plupart des acteurs), italien et anglais. Il est sorti en Italie en 1954, en France en 1955 et aux États-Unis en 1956, mais la version américaine, rebaptisée Only the French

production de produits dérivés. Ainsi l’entreprise Walt Disney ouvrit ses portes. En 1931, tout alla mieux pour les Disney brothers Studios et les deux frères trouvèrent un nouveau distributeur, United Artists. Cela leurs a permis d’innover vers la « technicolor » en 1932. La Silly Symphonie, « Flowers and Trees » fut le premier dessin animé coloré et le premier à recevoir un Oscar à Hollywood. Puis W. Disney créa la Silly Symphonie des « Trois petits cochons » en l’honneur de la naissance de sa fille

Mickey Mouse. Il est apparu pour la première fois à la télévision le 18 novembre 1928. La compagnie rencontre alors un succès phénoménal qui permet son expansion. Elle produit de plus en plus de courts métrages et obtient l’exclusivité du procédé technicolor pour réaliser des dessins animés colorisés. Walt Disney se lance sur le marché du long métrage en 1937. Blanche neige est le premier d’une longue série de dessins animés produite par la compagnie et encore connue aujourd’hui dans le monde entier

vague de talents (dramaturges, journalistes, romanciers, réalisateurs etc.) et devient un centre culturel remarquable avec l’ascension du mouvement nazi qui provoque l’exil d’un grand nombre de personnes liées au cinéma. Des longs métrages en technicolor voient le jour, ainsi la Disney produit le premier film d’animation (Flowers and Trees, 1932) et la RKO le premier long métrage (Becky Sharp, 1935). Au cours des années suivantes, la couleur est employée principalement dans les westerns et les films

westernsou mélodrames après la rupture des années 60. les films deviennent plus nerveux, de genre, horreur. On a une image urbaineavec un effet de réel, moins de décors de studio et une neutralisation de la palette chromatique, on s'éloigne du technicolor des années 40 qui ne marchait plus. Les années 70 voient apparaître un cinéma en pellicule avec une texture d'images estompées.

United Artists en 1932, Walt commence à produire les Silly Symphonies avec le tout nouveau procédé Technicolor, qui permet d'utiliser tout le spectre de l'arc-en-ciel transformant les publicités d'alors en monde coloré. Le premier dessin animé en couleur est la Silly Symphony, Des arbres et des fleurs (Flowers and Trees) qui venait juste d'être terminée mais en noir et blanc. Disney négocie avec Technicolor une exclusivité de deux ans sur son procédé de couleur afin de pouvoir, espère-t-il, rentrer dans

dessins animés et aux différentes innovations qui ont accompagné Disney dans son ascension vertigineuse. En effet, à son époque, Walt Disney était en phase avec les nouvelles technologies. Il fut le premier à diffuser un film (ici un court métrage) technicolor trichrome, c'est-à-dire le premier film entièrement en couleur. Etant donné l’impressionnant succès de cette nouvelle technologie, Walt Disney signa avec l’inventeur de cette nouvelle technologie pour détenir l’exclusivité sur cette nouvelle avancée

des offres, et que des sociétés spécialisées proposent des prototypes d’unités de démontage pour industrialiser cette activité. De même, les Des opportunités à saisir Face à ces nouveaux besoins, les offres s’organisent. Ainsi, par exemple, Technicolor qui était spécialisé dans le pressage de DVD pour l’industrie du cinéma et la distribution de DVD a développé une offre complète de gestion des retours pour le compte des grands studios. De même, une fois dépassé le problème de l’étiquetage des

Etats-Unis. Le nom de scène de Jean-Philippe Smet (Johnny Halliday) est le reflet immédiat de l’influence culturelle américaine. La culture populaire américaine, c’est aussi le cinéma et la télévision. Les grandes superproductions hollywoodiennes en technicolor sont vues par des millions de spectateurs aux États-Unis comme en Europe. Les acteurs américains les plus célèbres (Humphrey Bogart, Lauren Bacall, John Wayne, Kirk Douglas, Marylin Monroe) deviennent des mythes qui fascinent des deux côtés de l’Atlantique

Pichel, d'après une nouvelle de Richard Connell (1932), et King Kong de Schoedsack et Cooper, le triomphe des effets spéciaux (1933). La Warner Bros, Masques de cire (Mystery of the Wax Museum) de Michael Curtiz, un des premiers films d'épouvante en Technicolor, avec Lionel Atwill (1933). Erle C. Kenton porte à l'écran L'Île du docteur Moreau (Island of Lost Souls), de H. G. Wells, avec Charles Laughton dans le rôle du savant fou, obsédé de vivisection, entouré de ses créatures mi-hommes, mi-bêtes (1933