Te Regardant Assise Aupres De Ta Cousine

chasseurs, mais en qualité de rabatteur, et de chien rapporteur. Tous les matins, vers quatre heures, mon père ouvrait la porte de ma chambre, et chuchotait : « Veux-tu venir ? » Ni les ronflements puissants de l'oncle Jules, ni les hurlements du cousin Pierre, qui réclamait son biberon vers les deux heures du matin, n'avaient la force de traverser mon sommeil, mais le chuchotement de mon père me jetait à bas de mon lit. Je m'habillais dans la nuit en silence, pour ne pas réveiller notre petit Paul

revenue à la maison, et nous nous mettions à table pour souper. Je l’avais à côté de moi, et je faisais si peu d’attention à elle que je n’avais pas encore pris garde à ce détail de tous les jours qui aurait dû me frapper : qu’elle 56 fût à table auprès de moi au lieu d’être entre sa mère et son père, quand, au moment où je dépliais ma serviette sur mes genoux... non, jamais je ne pourrai vous donner l’idée de cette sensation et de cet étonnement ! je sentis une main qui prenait hardiment la mienne

............................................3 II Le mort parle ......................................................................10 III La trace du fauve...............................................................27 IV Comment je devins le cousin d’un individu suspect......... 47 V Mauvais départ ................................................................... 71 VI L’homme d’affaires de Fitzroy-Street ............................... 81 VII Chez Mr Coxcomb, Chief-Inspector.............

était revenue à la maison, et nous nous mettions à table pour souper. Je l’avais à côté de moi, et je faisais si peu d’attention à elle que je n’avais pas encore pris garde à ce détail de tous les jours qui aurait dû me frapper : qu’elle fût à table auprès de moi au lieu d’être entre sa mère et son père, quand, au moment où je dépliais ma serviette sur mes genoux... non, jamais je ne pourrai vous donner l’idée de cette sensation et de cet étonnement ! je sentis une main qui prenait hardiment la mienne

souvenir inoubliable. Il s'était séparé à grand regret de sa maîtresse, Cora Hait. À Glogau, il essaya de l'oublier en se lançant dans de médiocres aventures galantes ; puis, sans trop y croire, il se laissa fiancer à sa jeune cousine, Mina Dörffer. Sans doute est-ce auprès d'elle qu'il connut l'expérience si souvent prêtée à ses personnages d'artistes : l'illusion de l'amour exaltant le musicien ou le peintre, mais le détournant de son œuvre ; la jeune fille, parée de toute la poésie du monde, se

__ Beau comte! Un comte de surprise! Don Carlos se promène au fond du théâtre, examinant avec impatience les fenêtres éclairées. DON MATIAS, à don Sanchez, sur le devant du théâtre. __ Mais que fera le roi, la belle une fois prise? DON SANCHEZ, regardant Ricardo de travers. __ Il la fera comtesse, et puis dame d'honneur; puis, qu'il en ait un fils, il sera roi. DON MATIAS __ Seigneur, allons donc! Un bâtard! Comte, fût-on altesse, on ne saurait tirer un roi d'une comtesse! DON SANCHEZ __ Il la fera

vidame eut sur la destinée de monsieur de Maulincour une influence qu'il était nécessaire de consacrer ; il le moralisait à sa manière, et voulait le convertir aux doctrines du grand siècle de la galanterie. La douairière, femme tendre et pieuse, assise entre son vidame et Dieu, modèle de grâce et de douceur, mais douée d'une persistance de bon goût qui triomphe de tout à la longue, avait voulu conserver à son petit−fils les belles illusions de la vie, et l'avait élevé dans les meilleurs principes

le vidame eut sur la destinée de Monsieur de Maulincour une influence qu'il était nécessaire de consacrer; il le moralisait à sa manière, et voulait le convertir aux doctrines du grand siècle de la galanterie. La douairière, femme tendre et pieuse, assise entre son vidame et Dieu, modèle de grâce et de douceur, mais douée d'une persistance de bon goût qui triomphe de tout à la longue, avait voulu conserver à son petit-fils les belles illusions de la vie, et l'avait élevé dans les meilleurs principes;

dans l'appartement de Madame Argante. Acteurs 17 Théâtre complet. Tome second Scène Première Eraste, sous le nom de La Ramée et avec une livrée, Lisette Lisette. − Oui, vous voilà fort bien déguisé, et avec cet habit−là, vous disant mon cousin, je crois que vous pouvez paraître ici en toute sûreté ; il n'y a que votre air qui n'est pas trop d'accord avec la livrée. Eraste. − Il n'y a rien à craindre ; je n'ai pas même, en entrant, fait mention de notre parenté. J'ai dit que je voulais te

aux cheveux de jais et vêtue de soie mandarine, se mit à pleurer. — Pourquoi m'a-t-il fait cela ? Mlle Emmaline Dove ne se risqua pas à lui donner de réponse. Avec son pragmatisme habituel, elle sortit un mouchoir et le tendit à la jeune femme assise de l'autre côté de son bureau. Juliette Bordeaux, désormais ex-maîtresse de l'employeur d'Emma, le vicomte Marlowe, lui arracha des mains le carré de batiste. — Six mois de rêve, nous avons vécus ! Et quand le valet me remet cette jolie petite